Alors que l’automobile commence sa mutation vers l’hybride et l’électrique, ces deux types de véhicules sont soumis à un manque à venir de métaux rares nécessaires à leur fonctionnement.
Les voitures électriques et hybrides menacées à cause des métaux rares et principalement de néodyme ? Peut-être bien…Petite explication avant-proposLe passage des batteries NiMH (nickel-métal-hydrures) au lithium permet déjà de se passer de la menace de pénurie de lanthane et de cérium.
Une Toyota Prius doit au moins utiliser 10 kg de lanthane par batterie, mais voilà, 1 kg de néodyme est aussi obligatoire, un chiffre à doubler dans le cas d’hybrides moins dépendantes du moteur thermique.
Reste donc la grande menace de ce métal ainsi que sur les moteurs électriques synchrones usitant de 4 métaux rares : le néodyme (encore), le praséodyme, le dysprosium et le terbium.
La Chine en bonne positionEn plus d’être en avance sur le créneau des batteries comme l’entreprise BYD construisant plus de la moitié des batteries mondiales, la Chine détient une production de 124.
000 tonnes par an soit 95% de la production mondiale de néodyme dont 75% rien que dans un gisement en Mongolie Intérieure ! Un quasi-monopole qui sera d’autant plus contraignant que le pays limite déjà ses exportations du métal à 35.
000 tonnes/an et les fermerait à partir de 2015 pour privilégier ses entreprises nationales.
Alors l’étranger devrait non pas acheter la matière première mais les produits finis, revenant plus cher et accentuant la dépendance vis-à-vis de la Chine.
Les 5 parties : Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (1/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (2/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (3/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (4/5)Voitures hybrides et électriques : menacées par la pénurie de métaux rares ? (5/5)
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