Mr Sergio Marchionne a fait des aveux aux analystes.
Le PDG de l’alliance Fiat–Chrysler a lancé de nombreuses informations concernant l’avenir du groupe italien, devenu italo-américain, dont quelques surprises.
Fiat pourrait vendre en effet 49% de Ferrari, et garder le minimum pour le contrôle du cheval cabré.
« Une offre publique initiale concernant Ferrari et un potentielle mise à disposition de Marelli devraient venir en premier, selon les responsables », déclare Stuart Pearson, analyste de Morgan Stanley.
Pour Eric Hauser de Crédit Suisse, cela serait concrètement « des sources potentielles de cash », à hauteur de 2,4 milliards d’euros pour Ferrari.
Sans plus attendre, une rumeur est venue intégrer dans l’histoire Ferdinand Piech, le PDG de Volkswagen.
Le Manager Magazin a caractérisé Ferrari comme « le réel objet de ses désirs ».
Concernant Chrysler, la part de Fiat est amenée à grandir progressivement.
Depuis l’an passé, elle est de 20%, puis passera à 25% début 2011, 35% fin 2011 et à l’horizon 2013-2016, Fiat devrait détenir plus de 50% du groupe américain.
Pearson l’a bien exprimé : « nous avons quitté Turin avec le message clair que Fiat et Chrysler seront une seule compagnie ».
Autre point, Marchionne a fait taire tout rachat éventuel d’Alfa Romeo par Volkswagen, argumentant sur le rôle prépondérant dans le plan produit 2010-2014.
Même si le groupe allemand a réédité son intérêt cet été, Marchionne ne vendrait la marque qu’à « un prix très élevé », histoire de dissuader.
Enfin, Sergio Marchionne a fait l’annonce surprenante concernant l’Alfa Romeo 159, qui serait une erreur selon lui.
Sa remplaçante, la Giulia, sera « une vraie Alfa ».
Ce modèle devrait être commercialisé fin 2012, en carrosserie berline et break, et contribuera à l’invasion américaine.
Source : AutomotiveNews
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