Suite de l’affaire d’espionnage chez Renault.
Pour rappel, lundi, trois cadres de chez Renault ont été mis à pied pour avoir transmis des secrets industriels à des personnes extérieures du groupe au losange.
D’après un article paru dans Le Figaro de ce matin, le constructeur soupçonne un commanditaire chinois d’être derrière toute l’affaire.
Une intuition qui semble être la même que celle des services secrets français qui se sont saisis de l’affaire et qui privilégient eux aussi la piste chinoise.
Les informations transmises concerneraient, selon plusieurs sources, la batterie et le moteur des futurs véhicules électriques que Renault prévoyait de lancer d’ici 2012.
Les cadres mis en cause pourraient avoir vendu des brevets non déposés à des intermédiaires…Pour l’instant, le constructeur ne donne aucun détail sur les informations volées.
Il se contente de préciser que le groupe français a bien l’intention de déposer plainte.
Eric Besson, pour sa part, prévoit de renforcer la sécurité autour des innovations françaises.
Les cadres mis en cause étaient impliqués dans d’importants projets autour de la voiture électrique.
Un segment sur lequel Renault et son allié Nissan ambitionnent de devenir des leaders mondiaux et pour lequel ils ont investi 4 milliards d’euros.
Rappelons aussi si nécessaire que l’Etat possède toujours 15% du capital de Renault et qu’il n’est pas question de laisser passer quoique ce soit aux coupables qui risquent de regretter longtemps leurs manigances…
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