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Affaire Espionnage Renault : les autres personnages mis en cause

Après la découverte de l’affaire puis du premier nom lâché : Michel Balthazard, le web se nourrit du spectacle et fournit les noms des deux autres mis en cause dans cette affaire : Matthieu Tenenbaum et Gérard Rochette.
Fait du hasard, nous avions interviewé Matthieu Tenenbaum lors du dernier Mondial de l’Auto à Paris (voir interview).
Il est donc le deuxième salarié écarté, Il est rentré chez Renault au Technocentre en 1997.
Actuellement directeur de programme adjoint du véhicule électrique, il vantait les mérites de la Twizy, la microcitadine électrique de Renault, au dernier Mondial de l’automobile à Paris.
Gérard Rochette est le troisième mis en cause, et est le bras droit de Michel Balthazard.
Il est chargé de la recherche et donc directement informé des dernières avancées technologiques de l’entreprise…Quel niveau de fuite ?Interrogée hier matin par les syndicats, la direction de Renault s’est refusée à tout commentaire, indiquant simplement qu’une enquête interne est en cours.
Leurs mises à pied leurs ont été signifiées pour « des faits graves ».
Les trois hommes ont-ils divulgué des informations clés à des concurrents? Renault possède pas moins de 34 brevets concernant le véhicule électrique sur le point d’être déposés et 115 en cours d’examen.
Hier, en interne, la question de la fabrication des batteries revenait sans cesse dans les discussions.
Un syndicaliste évoque enfin « un éventuel rapprochement avec un sous-traitant qui n’aurait pas été initialement retenu ».
Quand Renault a découvert avoir été berné ?Cela fait plusieurs mois que la direction de Renault est en alerte.
Le comité de déontologie a été saisi fin août des agissements suspects des trois cadres.
Ce comité, créé en 2007 et composé de représentants de la direction des ressources humaines, de l’audit interne et des services de sécurité, a un pouvoir d’investigation.
Ainsi, « les mails et le courrier des trois salariés ont été décortiqués », explique la direction.
Cinq mois plus tard, cette dernière assure que des « preuves solides pour des faits graves » ont été réunies.
Au regard des conclusions rendues par le comité, la direction générale a décidé de mettre à pied les mis en cause « pour non-respect de la charte éthique de l’entreprise ».
via le Parisien

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