L’affaire d’espionnage chez Renault continue de faire des remous.
Pour la première fois, le PDG de la marque française, Carlos Ghosn, s’est exprimé publiquement à ce sujet.
Une véritable offensive médiatique d’ailleurs puisqu’il a accordé une interview au Journal du Dimanche et est intervenu dans le JT de 20h de TF1.
Une façon de contrer les nombreuses déclarations des cadres licenciés qui ne comprennent pas leur renvoi et le clame haut et fort dans la presse.
Si aucune preuve formelle n’a été officiellement avancée, Carlos Ghosn a affirmé avoir « des certitudes, sinon on n’en serait pas là ».
Les preuves existent mais elles seront transmises à la justice.
« Nous avons porté plainte contre X […] nous allons collaborer et être très discret sur cette affaire ».
Concernant le mécontentement d’Eric Besson, ministre de l’Industrie, qui a déploré que l’état n’ait pas été informé plus tôt, Carlos Ghosn a déclaré que les processus internes devaient être respectés pour prendre une décision qui ne soit pas basée sur de simples doutes.
« Il faut faire nous même les premières recherches ».
Le PDG de Renault a ainsi reçu en août par Christian Husson, déontologue du groupe, des informations préoccupantes sur l’intégrité de certains collaborateurs.
Mais surtout, les motifs de la plainte ont quelques peu changé.
« Nous n’avons aucune preuve que le technologie elle-même soit concernée, nous pensons que c’est le système économique qui a été visé.
Il faut que nous protégions Renault.
» Carlos Ghosn a ainsi dit que c’est la façon de rendre la voiture électrique populaire qui attirait les convoitises, comment proposer une électrique au prix d’un diesel.
« Nous avons deux à trois ans d’avances sur la concurrence, ne soyons pas naïfs, ça intéresse beaucoup de monde.
»
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