Alors que les amateurs de mode ont les yeux rivés vers la fashion-week parisienne, les passionnés d’automobile ont la tête tournée vers Genève.
Et si dans le monde des fringues, une tendance chasse l’autre en permanence, elles ont plus de temps pour s’épanouir dans l’automobile.
On fait un point, de manière pas toujours objective il est vrai, sur ce qu’il faut retenir de cette édition de Genève.
Le rouge en forceBon, au final, vous privilégiez toujours le gris au moment de l’achat.
Mais chaque année, une couleur est mise en avant par les constructeurs.
Après le blanc nacré, aujourd’hui trop rependu, et le chocolat, place en 2011 au rouge.
Et on le préfère cerise, comme chez VW (Golf cabriolet) ou Alfa Romeo (4C).
Une couleur gourmande, qui marque le retour des beaux jours, et met l’eau à la bouche.
Bien évidemment, Ferrari avait présenté un exemplaire de sa FF en rouge.
Quand même…La capote en toile fait se replier le toit en durAprès avoir cédé à la mode du toit en dur, les constructeurs commencent à faire marche arrière.
Ou du moins ne comptent plus lui faire confiance, car les modèles qui compte l’abandonner ne sont pas encore arrivés (BMW Série 3, Opel Astra).
Mais les derniers nés ne jurent déjà que par le toit en toile, qui possède plus de charme et évite les gros popotins.
Quand même mieux à l’approche de l’été…On fouille dans son passé pour trouver des nomsLancia qui rebadge à Genève une foule de modèles Chrysler avait besoin d’un bon nombre de nouveaux patronymes.
Mais pas besoin de se casser la tête.
Autant puiser dans la riche histoire de la marque, en ressortant Thema et Flavia.
Des noms bien italiens pour des autos qui font bien américaines.
C’est beau.
Remarquez, en face, Freemont fleure tellement l’Italie chez Fiat… A ce petit jeu, on retrouve aussi Aston Martin, qui refait vivre le nom virage après avoir ressorti du placard Rapide.
On dessine à la règleA ce petit jeu, le pompon revient à Skoda qui s’est montré très inspiré pour sa VisionD.
En plus d’un nom qui fait rêver (fermez les yeux, vous serez transportés), les traits rectilignes dégagent une émotion folle (on sent l’ironie là ?).
Si chez VW, un vent sixties soufflait avec le Bulli, chez Skoda, on était plutôt branchés années 90.
Bon, certains s’en sortent un peu mieux avec une règle, comme Lamborghini (quasiment hors concours), ou Seat (encore que…).
On est positifBah oui à la fin, un Salon est une fête.
Même si ce Genève est surement l’édition la plus pauvre en nouveautés depuis des années.
Pourtant, pour une fois, on n’a pas entendu parler de crise, même si au vu du programme on se demande si la reprise est bien là.
Mais on fait comme si tout va bien et on dégaine les show-cars pour boucher les trous.
Et puis l’électrification tout azimut a été freinée, pour notre plus grand bonheur.
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