Live Salon de Genève 2011 : Lamborghini Aventador [+11 photos]

Malgré les très nombreuses fuites, Lamborghini aura attendu le dernier moment pour officialiser son nouveau porte-drapeau, l’Aventador.
L’effet de surprise est un poil gâché, mais on ne va pas bouder notre plaisir.
En véritable Lambo, l’auto n’a pas choisi de faire dans la discrétion, avec une gueule menaçante et une poupe démoniaque.
La carrosserie est taillée à la serpe, avec une profusion d’angles et de traits tendus.
L’Aventador ne cache pas son inspiration du côté de la Reventon, qui avait été produite à seulement quarante exemplaires.
De quoi « démocratiser » son style d’avion de chasse.
Lamborghini Aventador LP700-4La silhouette est inimitable avec des proportions hors normes : deux mètres de large pour seulement 1,14 mètre de haut ! … Comme sur la Murcielago, l’auto semble propulsée vers l’avant même à l’arrêt avec un vitrage latéral plongeant.
Sous le capot, on retrouve un tout nouveau V12, que Lambo nous avait déjà présenté.
Il développe 700 ch, soit un gain de 60 chevaux.
L’auto annonce ainsi un 0 à 100 km/h en 2,9 secondes et 350 km/h en vitesse de pointe.
Lamborghini a aussi retravaillé la boîte de vitesse robotisée, qui promet des passages de rapports plus rapides (50 ms) sans utiliser une technologie à double embrayage.
Mais ce qu’on retient surtout, c’est que Lamborghini a fait la chasse aux kilos superflus, comme l’avait annoncé le concept Sesto Elemento.
Elle utilise ainsi un plastique renforcé en fibre de carbone, et le carbone est aussi utilisé pour de nombreuses pièces.
Au final, l’auto pèse 1 575 kg, soit 90 kg de moins que la Murcielago.
A bord, conducteur et passager prennent place dans des baquets enveloppants et sont face à une planche de bord au dessin dégagé.
La console centrale prend ainsi une position abaissée et inclinée.
Au bout de celle-ci, on trouve l’écran du système de navigation souligné par une rangée de commodos type aviation.
L’instrumentation fait appel au tout numérique.