Hier, la Commission Européenne est entrée dans les détails de l’ambitieuse “Roadmap for the Future of Transport 2050” qui fixe l’objectif de réduction des émissions polluantes de 60% par rapport à la valeur de 1999.
Selon le plan, les véhicules à moteurs thermiques se verront refuser l’accès des centres historiques et 50% des voyages entre villes de plus de 300 kilomètres devront être effectués en train.
D’ici 2030 l’utilisation des automobiles devra être divisée par deux (grâce aux transports publics) ce qui devrait progressivement limiter les accidents de la route.
Et ce, jusqu’à la suppression totale des autos en ville d’ici à 2050…Un porte-parole de l’Association of British Drivers, en tant que représentant des automobilistes britanniques a dénoncé la “folie” du plan, invitant les membres de la Commission Européenne à consulter un psychiatre.
Christopher Monckton du Ukip Transport a utilisé des mots moins radicaux pour critiquer un projet complètement irréalisable : “Les principaux responsables de l’Union européenne doivent vivre dans une réalité alternative où il est possible de dépenser des milliards d’euros et empêcher par ailleurs aux citadins d’utiliser leur propre voiture”.
Selon Monckton, les répercussions économiques du plan seraient de l’ordre de 3.
5 trillions d’euros.
Même les responsables de Ford Motor Comapny ont exprimé leur perplexité.
Source : autoblog.
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