Voilà qui a du redonner le sourire aux trois cadres licenciés abusivement et qui a du en même temps avoir un goût amer dans la bouches des patrons de Renault !Deux mois après avoir licencié trois de ses cadres, la marque au losange a présenté aujourd’hui ses “excuses” et ses “vifs regrets” aux trois salariés “mis en cause à tort” dans le scandale d’espionnage industriel présumé.
Les dirigeants du groupe se sont engagés, lors d’un conseil d’administration extraordinaire “à ce que réparation soit apportée aux trois cadres concernés et que leur honneur soit restauré aux yeux de tous“.
Pour cela, les trois cadres seront reçus par Carlos Ghosn et Patrick Pélata “dans les plus brefs délais“…Les cadres licenciés, Bertrand Rochette, Matthieu Tenenbaum et Michel Balthazard, ont toujours protesté de leur innocence et ont porté plainte pour dénonciation calomnieuse ou diffamation.
L’avocat de Matthieu Tenenbaum a assuré que son client était prêt à rencontrer le PDG de Renault, Carlos Ghosn, et à étudier sa proposition de réparation car il lui semble aujourd’hui “très difficile de réintégrer le groupe comme si de rien était”.
“C’est la fin d’un vrai cauchemar pour mon client, son soulagement est à la hauteur de la violence subie”L’affaire continue malgré tout depuis que le Procureur de la République en charge de ce dossier rocambolesque ait déclaré que cette affaire relevait d’une “possible escroquerie au renseignement“.
“Il semble que Renault n’a peut-être pas été victime de salariés indélicats mais éventuellement d’escrocs”, a indiqué Jean-Claude Marin, au lendemain du placement en détention d’un responsable de la sécurité de Renault, Dominique Gevrey.
via Europe1
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