Bien avant les Mini et Fiat 500, la New Beetle de VW fut celle qui se lança la première dans la réinterprétation d’un mythe en jouant la carte du néo-rétro.
Mais alors que les petites anglaises et italiennes s’arrachent, la VW a connu un succès mitigé, marqué par un bon départ rapidement suivi par une descente aux enfers.
A tel point que l’auto était tombée dans l’anonymat et vivotait tant bien que mal en attendant une remplaçante qui se faisait désirer.
Il faut dire que si VW a su traverser la crise avec brio en multipliant les nouveautés à un rythme effréné (ou plutôt les recarrossages), il a fait des choix : la gamme traditionnelle était la priorité, avec la volonté de donner un visage semblable et clairement identifiable à tous les modèles, la Beetle pouvant attendre.
Mais VW ne l’a pas oublié et lui offre une nouvelle génération digne de ce nom.
Si VW joue à fond la carte historique dans son communiqué, il insiste néanmoins clairement sur le fait que la nouvelle venue est plus que jamais ancrée dans son époque.
D’ailleurs, il la qualifie ni plus ni moins de Beetle « du 21ème siècle ».
Les choses sont claires.
VW Beetle 2012 Et si la silhouette est reconnaissable rapidement, la marque a voulu faire évoluer l’esprit de l’auto, afin de la rendre plus sportive et masculine.
Cela se ressent dans le dessin.
La silhouette est plus dynamique et moins rondouillarde, avec notamment un toit aplati, un capot allongé, un pare-brise « verticalisé » et un vitrage affiné qui abandonne le demi-cercle.
La prise d’air en une partie donne plus de caractère à la Beetle et les feux étirés assurent à l’auto une meilleure assise visuelle.
On note aussi dans ce sens la présence d’un becquet à la base de la lunette arrière.
Surtout ce qui donne plus nettement cette impression, c’est l’augmentation de la largeur de l’auto (8 cm en plus) conjuguée à une hauteur en légère baisse.
La Beetle avait surtout pris un coup de vieux dans l’habitacle, où la profusion de plastique durs facilement rayables n’était plus en adéquation avec ce qu’on attendait d’une VW.
La planche de bord adopte un dessin plus sage et vertical, avec une console centrale sur deux niveaux et surmontée de trois petits compteurs.
L’auto ne fait pas dans l’originalité avec des formes géométriques et une ambiance peu gaie ! On regrette presque le mini vase de l’ancienne Beetle qui donnait le petit grain de folie qu’on attend d’un tel modèle ! VW a tout juste osé une casquette de l’instrumentation en demi-lune.
Mais l’ergonomie progresse tout comme, on l’espère, la finition.
On note la présence d’une deuxième boite à gants en face du passager.
La nouvelle silhouette de la Beetle a permis d’augmenter la garde au toit arrière (bien que celle de l’avant diminue de 4 cm) ainsi que le volume de coffre, qui passe de 209 à 310 dm3.
La gamme de motorisations ne fait appel qu’à des quatre cylindres suralimentés.
En essence TSI, on retrouvera le 1.
2 105, le 1.
4 140 ch ainsi que le 2.
0 de 200 ch.
Pour les diesel TDI, on aura droit au 1.
6 105 ch et au 2.
0 140 ch.
De quoi opérer une véritable remise à jour technique.
Celle-ci s’accompagne aussi d’un changement de plate-forme, puisque que la nouvelle Beetle repose sur celle de la Golf 6 (la précédente reposait sur la Golf 4).
Assurément, nous avons devant nous la Beetle du 21 ème siècle !L’auto sera commercialisée en Europe à la rentrée.
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