Intemporelle, beauté sauvage, l’AC Cobra est de ces voitures qui restent dans les mémoires, autant pour son esthétique que pour son histoire.
Imaginée par l’ex-pilote Caroll Shelby, son concept est tellement simple que l’on s’étonne que personne n’y ait pensé avant : prenez un roadster anglais, léger, virez le moteur d’origine et remplacez-le par un bon gros V8 américain bourré de couple et de chevaux.
Voici la recette de la Cobra.
Et ça marche à fond : aussi indomptable que son look le laisse supposer, sa tenue de route tient plus de la grenade dégoupillée que du train sur ses rails.
Et la puissance de son V8 n’a fait que croître : de 271 ch, elle passe à 360, puis 410 et enfin 485 ch.
Et encore, 485 ch, cela était juste suffisant.
La version SuperSnake, produite à seulement deux exemplaires, s’équipera d’un compresseur et ira jusqu’à développer 800 ch ! La bestialité personnifiée… Au total, 1 033 exemplaires seront produits et on ne compte pas les nombreuses répliques plus ou moins réussies, et toujours produites de nos jours.
En 1964, une Cobra finira même quatrième aux 24 heures du Mans.
Et même si ce n’est pas descendante directe, le recette de la Cobra sera reprise, avec succès, par un autre reptile mythique, la Viper.
Mais nous aurons l’occasion d’en reparler.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension