Nous avons profité de notre escapade à Berlin pour le Challenge Bibendum de Michelin pour commencer à nous glisser derrière le volant de voitures électriques.
Nous commencerons avec la C30 électrique qui m’apparaît comme très proche du modèle que nous connaissons.
Pas de design à la Goldorak pour commencer, ouf c’est une bonne chose d’avoir conserver les lignes élégantes de la C30.
Volvo C30 ElectricVolvo parle d’une autonomie proche de 150 km, c’est juste mais si au moins l’auto est performante pendant tout le cycle, c’est déjà ça…On se place derrière le volant, on tourne la clé jusqu’au bout (trois positions) en pressant le frein, puis on re-presse la clé.
L’auto vous signale qu’elle a démarré par un témoin au tableau de bord et l’aiguille du compte tours s’anime.
Il y a deux modes sur la boîte de vitesse : un mode H et un mode D.
Le mode D que nous utiliserons est celui qui se rapproche le plus d’un moteur normal puisqu’il délivre du frein moteur.
L’auto m’a semblé souple de suspension face à ma C30 perso mais les mouvements de caisse sont freinés comme sur auto normale, le poids des batteries (300 kg) n’embarque pas en virage vers du sous virage en utilisation un peu forcée ou sport, il faut dire aussi que le poids du moteur à l’avant a purement et simplement était supprimé.
La réponse à l’accélération est franche, le couple disponible dès le début du compte tour est bien là, c’est même plus efficace qu’un classique moteur essence 1,6l.
L’auto délivre tout de même du plaisir et c’est déjà un bon point.
Sans jamais s’essouffler l’aiguille part à l’assaut de la zone rouge, ce qui est décevant en revanche c’est la vitesse de pointe : 120 130 km/h à peine.
Seulement si les prestations dynamiques lors de ce contact sont satisfaisantes, il y a un problème et de taille !A 1 700€ la location mensuelle, voilà qui attaque sérieusement le porte monnaie.
Volvo avoue et reconnait que ce tarif est très, trop onéreux mais déclare en même temps dépendre de la technologie qu’ils ne produisent pas.
En clair batteries et composants fournis par les sous traitants sont chers à l’achat pour la marque suédoise qui n’a pas d’autre choix que de répercuter ce coût sur le consommateur.
Malgré tout, Volvo espère distribuer 300 Volvo C30 Electric par an en Europe pour débuter, tout en croisant les doigts pour que la banalisation de cette technologie la rende moins onéreuse.
Selon Jan Ivarsson, ingénieur en sécurité chez Volvo : « La C30 électrique offre exactement le même niveau de sécurité que son homologue à moteur à combustion.
L’avant s’est déformé et à réparti l’énergie du crash comme nous l’espérions.
Les batteries et les câbles faisant partie du système électrique de la motorisation sont restés parfaitement intacts après la collision.
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