Pour tout dire, j’étais assez dubitatif face à la Citroën DS4.
Alors que la DS3 se démarque franchement de sa base technique, la C3, autant la DS4 ne le fait pas face à la C4, surtout à l’intérieur.
Un a-priori renforcé par les photos de l’extérieur.
Mais voilà, découvrir une voiture en photos et en live est une chose bien différente.
Et face à la C4 dans une concession Citroën, cette première impression négative s’envole, du moins pour la carrosserie.
Oui, la DS4 a une vraie personnalité et se distingue franchement de la C4, surtout l’arrière avec ces hanches si généreuses que l’on a envie de… bref.
Et tant qu’à faire, j’ai décidé pour cet essai, la version THP 200.
Même mécanique que la DS3 Racing, que le Peugeot RCZ et accessoirement que certaines Mini, c’est du tout bon.
Ce qui m’inquiétait, c’était le comportement routier vu que la C4 est bien pataude sur ce plan, préférant, à raison, miser sur le confort.
Envolé encore une fois l’inquiétude, la DS4 est affûtée comme un scalpel, passe ses 200 ch au sol sans aucun souci et se permet même de suivre sans problème une Clio RS, pourtant une référence en la matière, sur une route sinueuse.
Mais, et c’est le plus important, elle reste très confortable, un compromis rarement atteint d’aussi belle manière.
A l’intérieur, nous sommes donc en terrain connu mais la version essayée était full options, y compris les fameux sièges en cuir façon bracelet de montre.
La planche de bord est également recouverte de cuir avec les surpiqures du plus bel effet.
Et tordons le cou à une habitude tenace : cette DS4 n’a absolument rien à envier en qualité de finition face aux allemandes, et même face à une Audi.
J’en connais qui vont hurler mais c’est bien le cas.
Evidemment, rien n’est parfait : les vitres arrière de la DS4 ne s’ouvrent pas, la clim se chargeant d’effacer cet inconvénient, l’accès à l’arrière n’est pas simple et la place y manque quelque peu.
Le coffre, s’il reste de capacité convenable, est moins grand que celui de la C4 mais cela reste correct.
Pour terminer, la DS4 a le bon goût de rester compétitive côté tarifs, une délicatesse que n’ont pas les allemandes et pourtant, la DS4 n’a certainement pas à rougir de la comparaison.
A noter que les photos ne sont pas celles de l’essai, voulant le faire dans les conditions d’un potentiel acheteur, il était difficile de mitrailler la belle.
Surtout quand on est accompagné du commercial !
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension