Ces voitures au physique difficile, épisode 8 : Triumph TR7

En septembre 1975, Triumph lança la TR7.
Si cette marque est aujourd’hui disparue et évoque pour certains des motos ou… des machines à coudre (!), il fût un temps où elle était très réputée, surtout pour ses roadsters, spécialité anglaise, mais aussi pour une berline sportive, qui eut son heure de gloire en compétition, la Dolomite Sprint.
D’abord conçue pour le marché américain, friand de coupés et de cabriolets, la TR7 était dotée de deux moteurs : un quatre cylindres de 1998 cm3 et 105 ch et l’incontournable V8 Rover, d’origine Buick, d’une cylindrée de 3 500 cm3 et développant la puissance mirifique de 127 ch !Évidemment, les aptitudes sportives de la TR7 s’en ressentent mais la ne fût pas le véritable problème de cette voiture.
L’industrie automobile britannique, nationalisée dans son ensemble sous la bannière British Leyland, vivait son chant du cygne et les conflits sociaux avaient raison de la fiabilité et de la qualité des voitures produites.
La TR7 ne fit pas exception à la règle.
En 1979, un cabriolet fut commercialisé pour tenter de relancer les ventes, décevantes.
mais rien n’y fit : avec sa ligne en coin qui ne plaisait pas, sa fiabilité aléatoire et sa qualité très moyenne, la TR7 se retirera dès l’année suivante.
Et même si elle apparu dans un James Bond, ce coupé ne resta pas dans les mémoires.
La suite pour Triumph fut de moins en moins glorieuse, la marque se contentant d’assembler des Honda sous licence, l’Acclaim, par exemple, une Accord rebadgée.
Mais au moins, elle était fiable.
Mais là encore, ce ne fut qu’un feu de paille.
La marque disparaîtra en 1984, rachetée par BMW, à qui elle appartient toujours, en compagnie de Rover et Mini.
On sait ce qu’il adviendra de ces trois labels…