L’archétype de la voiture dont le physique a plombé la carrière commerciale.
Le haut de gamme français n’est plus ce qu’il était, certes, et pourtant, à une (lointaine) époque, c’est bien ce même haut de gamme français qui faisait la loi sur le marché automobile mondial.
Allez comprendre pourquoi cela n’a pas duré…Les constructeurs français, conscients que rivaliser les allemandes sur leur créneau avec les mêmes armes était inutile, ont choisi avec raison une voir différente.
Cela ayant bien réussi à Renault avec l’Espace, le Losange tend-te de réediter ce coup avec le successeur de la Safrane, la Vel Satis.
Si, à l’intérieur, elle n’a pas à rougir de la comparaison avec les allemandes, y compris au niveau finition, à l’extérieur, il en va tout autrement.
Haute, très haute, au point que l’on pourrait penser qu’elle a été conçue pour remplacer les fameux taxis londoniens, ceux dans lesquels les anglais peuvent s’installer sans ôter leur chapeau melon, la Vel Satis n’est pas pour autant un monospace et cette hauteur exagérée la fait paraître visuellement très étroite.
Pourtant bien pourvue mécaniquement, avec un V6 Nissan essence et un V6 diesel, rien n’y fera.
Surnommée parfois la baleine, la Vel Satis n’aura du succès qu’à Cannes où les stars du cinéma sont bien obligées de l’utiliser.
Pour lui succéder, Renault a changé radicalement de voie, encore une fois, en proposant la fade Latitude.
Mais au moins, on ne lui reprochera pas d’avoir un physique difficile…
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