Malibu, un nom qui fait rêver en France.
Si à l’évocation de ce patronyme, un français peut songer à une blonde courant en maillot de bain sur la plage, un américain pensera à une automobile.
Car la Malibu (dont la vidéo est ici), c’est la berline incontournable aux Etats-Unis, la Chevrolet la plus vendue là bas.
D’ailleurs, si vous êtes amateurs de cinéma ou de séries d’outre Atlantique, vous l’avez déjà vu, car elle est incontournable dans ces programmes !Pour sa nouvelle génération, Chevrolet a vu les choses en grand et a décidé de faire de la Malibu une auto internationale.
Elle sera donc disponible dans une centaine de pays, à travers l’Amérique, l’Europe, l’Asie ou l’Afrique.
En véritable auto internationale, la Malibu fait dans le consensuel au niveau du design.
Elle se place dans la droite lignée des dernières productions Chevy, avec des traits anguleux.
Chevrolet ne s’en cache pas, la Malibu s’inspire d’autres modèles de la gamme, dont la Cruze et la Camaro.
La filiation avec cette dernière est particulièrement visible au niveau de la poupe, avec une malle haute avec becquet intégré, hanches prononcées et double feux carrés à LED.
On retrouve à l’avant la calandre à deux étages où trône l’immense nœud papillon doré.
Le bouclier est généreusement nervuré.
L’auto repose sur la plate-forme Epsilon II, utilisée notamment par les Opel Insignia et Saab 9-5.
Si les dernières Chevrolet étaient plutôt d’origine coréenne, la Malibu a été conçu majoritairement aux USA.
Ce qui se ressent dans l’habitacle, où l’on ne retrouve pas le traditionnel dessin en double alcove.
La planche de bord est classique, avec une grande console centrale, et son dessin se poursuit dans les contre-portes.
Ici aussi, on retrouve une inspiration avec la Camaro au niveau de l’instrumentation.
Dévoilée en même temps lors des salons de Shanghai et New York, la Malibu n’a pas encore détaillé ses caractéristiques techniques pour l’Europe.
Aux Etats Unis, l’auto inaugure un nouveau 4 cylindres essence injection directe 2,5 litres de 189 ch.
Mais le diesel devrait primer chez nous.
Une condition importante pour son succès.
Car la Malibu aura fort à faire en Europe.
Sa longueur de 4,86 mètres la situe à mi-chemin entre les berlines traditionnelles, genre Peugeot 508, et les routières, style Audi A6.
Chevrolet devra soigneusement étudier sa proposition, d’autant qu’il n’a aucune légitimité chez nous sur ces segments.
Il part même avec un handicap, car la Malibu succèdera à l’Epica, qui n’a pas laissé une bonne impression.
Remarquez, il faut déjà la connaitre pour s’en souvenir ! Au final, Chevrolet misera surement comme à son habitude sur le rapport prix/équipements, en proposant de grosses remises dès le départ comme il le fait actuellement avec l’Orlando.
Mais la contrepartie à ces tarifs cassés restent une finition parfois légère et l’impasse sur des équipements innovants.
La Malibu peut-elle faire de même si elle veut s’imposer chez nous ?A moins que la tendance amorcée sur le marché où l’automobiliste commence à prendre conscience qu’il n’a pas forcément besoin de tout ce qui se trouve dans son auto, perdure et favorise l’émergence de berlines moins sophistiquées revenant plus à leur rôle de familiale que de faire valoir pour cadres commerciaux.
Aujourd’hui, la course à l’armement “technologique” est parfois une bonne excuse pour nous vendre plus cher ce qui à la base ne le vaut pas forcément.
Aussi son dessin sportif peut faire mouche et attirer ceux qui veulent une belle américaine.
Chevrolet Malibu
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