Officielle : Samsung SM7

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Samsung Motors est une firme coréenne qui appartient à Renault depuis 2000.
Si la marque ne franchit pas les frontières du pays du matin calme, il en est tout autre pour ses produits.
Car nos Koleos et Latitude ne sont autres que des Samsung rebadgées.
Dans les faits, c’est un peu plus compliqué.
Car Renault ne s’est pas contenté, comme veulent nous le faire croire certaines mauvaises langues, d’apposer son logo sur les modèles en question.
Il les développe en bonne partie.
La Latitude, nommée Samsung SM5 en Corée, est ainsi largement dérivée d’une Laguna.
Ces autos sont ainsi bien plus françaises qu’on veut nous le faire croire.
Mais les économies d’échelle imposées par ce partage des modèles nécessitent de faire des choix en matière de style.
Et là, c’est plutôt nous qui en pâtissons.
Car si le dessin archi sobre de la Latitude cartonne en Corée, il ne déclenche pas les passions en Europe !Samsung Motors SM7 Dommage alors de voir que ce modèle ne soit pas prévu pour l’Europe.
Enfin du moins pour le moment.
Car, même si cette SM7 ne fait pas dans l’original, elle se montre un peu plus séduisante et moins effacée que la Latitude.
On se demande dès lors pourquoi Renault n’a pas décidé d’importer cette auto.
D’autant qu’avec son gabarit de 4,95 mètres, elle aurait pris ses distances avec la Laguna de façon plus marquée que la Latitude.
Bon il est vrai que le dessin emprunte un peu à d’autres modèles.
L’imposante calandre fait songer à la Singleframe d’Audi tandis que les phares feraient songer à l’Opel Insignia.
Dommage toutefois que la version de série se soit tant assagie par rapport au concept vu à Séoul au printemps.
L’allure est bien statutaire, ce que recherchent les coréens en priorité.
Le profil gagne cependant en relief avec une double nervure en arc de cercle.
Si cette SM7 devrait être commercialisée hors d’Europe avec un badge Renault, ce sera d’abord le cas sur des marchés plutôt exotiques comme le Moyen Orient et la Russie.
Une venue en Europe de l’Ouest n’est plus à exclure tout de même, mais pas avant un ou deux ans.