Lotus pourrait bien se défaire du malaisien Proton, son actuel propriétaire pour céder au chant des sirènes de la Joint Venture lancée par le constructeur japonais Toyota, qui fournit déjà des propulseurs à la Maison anglaise.
Lors d’une interview accordée à Inside Line, Dany Bahar a évoqué cet important changement qui devrait servir à soutenir les coûts des futures évolutions technologiques liées principalement à la réduction de la consommation et des émissions, et augmenter la production en atteigant les 8000 exemplaires à l’année, dont un tiers destinés aux États-Unis.
L’objectif de Bahar est de repositionner Lotus sur le marché, quitte à se frotter à Porsche, et quitte à se séparer de Proton avec lequel il est lié depuis 1996.
La maison anglaise reste trop petite pour pouvoir soutenir des coûts de développement nécessaires pour créer une nouvelle gamme complète de produits.
La collaboration avec un constructeur global comme Toyota pourrait résoudre définitivement le problème.
Bahar n’a pas exclu la possibilité de céder la totalité de la Maison au constructeur japonais, en alternative à un accord de collaboration et d’échanges technologiques.
En attendant, Lotus poursuit ses études sur les nouveaux modèles destinés à révolutionner son catalogue dans les prochaines années : après l’annulation de la Lotus Elan et la confirmation de nouvelles versions de l’Evora, restent en lice Esprit, Elite, Eterne et Elise, et une city car annoncée.
L’utilisation de composants communs entre les modèles devrait permettre de produire plus facilement.
Lotus continue de son côté à rechercher des financement publics pour agrandir la manufacture d’Hethel et créer 1000 nouveaux postes de travail, mais si l’opération ne devait pas se conclure, Lotus est déjà prêt pour aller construire les véhicules en Autriche, en accord avec Magna-Steyr.
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