Après le premier volet publié hier, la rédaction vous propose un petit rendez-vous pour vous faire découvrir les voitures qui font leur quotidien.
Cette petite présentation vous permettra chers lecteurs de mieux nous connaître mais pas seulement.
Posez-nous vos questions via l’espace commentaire au sujet de ces voitures de tous les jours.
Nous nous ferons un plaisir de partager avec vous nos expériences !La chair est faible et le marketing redoutable.
Ayant été séduit, en octobre 2010, par une maîtresse que je devinais exigeante, si belle dans sa robe rouge, si tentante avec ses courbes agressives, j’ai craqué pour une Twingo RS presque neuve.
Rouge, bien sûr car aucune autre couleur ne lui convenait.
Ce fut une lune de miel courte mais intense.
Comment résister quand, le matin en prenant le volant alors que vous n’avez que très peu de kilomètres à faire pour aller travailler, d’en parcourir plus que de raison sur de petites routes de campagne au point de voir le budget carburant exploser ? C’est tout bonnement impossible, du moins pour moi, et je ne me suis pas privé de la tentation.
Seulement voilà, la belle était terriblement exigeante.
Outre le budget carburant déjà cité, la colonne débit du compte en banque dû aux pneus était coquet, et la cause était exclusivement mon style de conduite percutant.
Mes vertèbres plus toutes jeunes m’ont aussi rappelé que je n’étais plus au volant d’une R8 Gordini et c’est là que le drame survint.
Elle n’était pas rouge mais bleue.
Superbe, les projecteurs de la concession savamment dirigés sur elle la faisait scintiller et elle ne pouvait qu’attirer le regard.
Le label Gordini chez Renault, un coup de marketing, je le sais bien mais je n’ai pas pu résister, il a fallu que je m’assoie dans le siège baquet pour voir ce bleu et ces deux bandes blanches sur le capot, deux éléments qui ont bercé mon enfance.
Ce qui m’a achevé, c’est que la belle en question n’est pas la Gordini RS mais la Gordini GT.
Bien plus civilisée que mon ex-RS châssis Cup, bien plus silencieuse, bien plus confortable (ce n’était pas difficile), plus économe en carburant et en pneus, à peine moins performante, tout y était.
Je vous rassure, elle n’est pas diesel, bien que cette hérésie (une Gordini diesel, n’importe quoi…) existe chez Renault.
Je sais bien que les diesel gagnent au Mans mais je ne peux sentir les effluves de ces mécaniques roturières sans penser aux camions qui encombrent nos routes.
Ceci dit sans vouloir offenser les routiers qui n’y peuvent rien si l’état français a décidé à notre place ce qui était et est bon ou pas pour nos poumons.
Bref, cela fait maintenant un mois que je roule en Gordini GT, elle n’a pas le caractère volcanique de la RS mais dieu que c’est reposant par moments !
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