Alternative américaine aux BMW X3, Audi Q3 ou encore Mercedes GLK, Chevrolet fait une fois de plus le choix du positionnement prix pour son nouveau Captiva 2011.
Tenue de route, performances, agrément, autant de questions que l’on se pose pour savoir si c’est réellement un concurrent des cousins germaniques ou plus un SUV à la japonaise, Qashqaï en tête.
Et quid des services rendus à la fraterie ? Et oui, ces véhicules ont débordé de leurs origines de baroudeurs pour suppléer les monospaces ou breaks dans le cœur des familles …Chevrolet Captiva 2.
2 VCDI 163 ch LT+ Présentation : dans la bonne moyenne Pour cette année, le Captiva s’est refait une beauté ou plutôt une gueule, car il a désormais un bon gros look identitaire.
Grosse calandre du genre pousses toi de là que je m’y mette, des ailes gonflées, une ceinture de caisse haute, un arrière pas trop à brut, les barres de toit sans oublier les deux sorties d’échappement : le Captiva se fait statutaire et sportif.
Dehors, la qualité de la peinture est sans reproche, les plastiques bien ajustés, quelques fausses touches d’alu égayent l’ensemble.
Dedans, le cuir (sur notre version) est omniprésent.
Pas radins, les américains en ont recouvert les sièges, les garnitures de portes, l’accoudoir central, le volant, le levier de vitesse, les garnitures de portes arrières et même les 6ème et 7ème place y ont le droit !Trop de boutons …Si le tableau de bord et la console centrale sont bien présentées, notamment avec le plaquage noir laqué, on regrette deux ou trois éléments.
Témoins les plastiques cachant les tiges des commandes de clignotants et essuies glaces.
Ces caches en accordéons ne sont pas du plus bel effet même s’ils sont de bonnes qualités.
On note quelques plastiques un peu durs mais qui après tests ne se rayeront pas facilement.
Si la console centrale regorge de fonction, elle n’est pas très intuitive.
L’écran GPS est tactile, donc s’en sort bien mais les commandes audios sont complexes, passage obligé par la notice d’utilisation.
Et puis, il y a quelques défauts, certains plastiques sont moyennement ajustés comme le cerclage de console centrale sur la haut de la planche de bord (voir photos).
C’est regrettable car le Captiva y perd beaucoup de points face à une concurrence allemande sur ce point.
Les fauteuils se règlent manuellement et proposent un très bon confort même au bout de 3h passées à son bord, on ne ressent aucune gêne.
Ils manquent comme dans trop de véhicules de maintien latéral.
La banquette arrière réserve un superbe accueil à vos passagers, le dossier est même inclinable ! Les places arrières sont bonnes mais manquent de place aux jambes à réserver aux ados ou enfants.
En route, allons lui dégourdir ses 163 ch …C’est le 2.
2 diesel bien connu dans la marque (puisqu’il équipe aussi l’Orlando) de 163 ch qui motorise notre modèle (une version 184 ch existe aussi mais uniquement en finition haut de gamme LTZ à partir de 33 990€).
Comme à son habitude, le 163ch fait preuve d’une très belle énergie.
Son gros couple aide dès les bas régime et il ne s’essouffle jamais même à des rythmes élevés au moment d’attaquer une grosse côte sur l’autoroute par exemple.
A rythme tranquille on peut descendre la consommation à 9l et un peu moins mais en revanche en usage plus sportif, il faudra bien compter 9,7l de moyenne.
On peste toujours contre l’ensemble boîte de vitesse / embrayage un peu lent qui se fait particulièrement sentir lors de grosses accélérations sur le deuxième et troisième rapport.
Dans un usage strict bon père de famille, on ne s’en rendra même pas compte.
Sauf que comme il est désormais de rigueur chez Chevrolet, l’auto est joueuse.
Si elle va chercher son premier appuis sur la jante extérieure un peu large (sujette en début de courbe au sous-virage) ensuite c’est un rail.
Testée chez moi en Normandie dans la côte des 24 tournants comme on dit, j’ai été surpris par autant de générosité sportive.
Le freinage est copieux et surtout endurant pour une auto de ce poids.
Là les prestations germaniques sont atteintes grâce à un amortissement plus ferme que les japonaises.
Mais soyez rassurés, les dos d’âne ne seront pour vous qu’une simple irrégularité de la route.
En fait, c’est surtout la compression/détente des amortisseurs qui est très bien freinée, évitant les coups de tiges d’amortisseurs sur les cassures et contrôlant le « pompage » naturel de ce genre d’auto.
En butée de volant, la motricité est un peu mise à mal, on se dit parfois qu’une version 4 roues motrices lui apporterait encore d’avantage de sérénité.
Conclusion : encore un effort à faire Affiché à 30 790 €, notre version se révèle être une bonne affaire.
La liste d’équipements (voir ci-dessous) est pléthorique et les prestations globalement sont au rendez-vous.
En version 184ch, il s’affiche plus de 10 000€ sous un X3 20d par exemple, avec un équipement plus riche.
En fait, il ne lui manque qu’un ensemble boîte / embrayage digne de ce nom et une attention supérieure au moment de l’assemblage pour monter en gamme sur la finition.
Puisque nous sommes sur le plan technique, il lui faudrait aussi un moteur un poil moins gourmand, les 10l de moyenne ne sont pas loin, là les allemands font mieux.
Ses 7 places rendront bien des services, son côté malin avec de multiples rangements dissimulés un peu partout séduiront les familles et papa se fera plaisir derrière le volant.
Le Captiva est disponible en 4 niveaux de finition et propose un prix d’attaque moins équipé à 27 890 € en finition LSCaractéristiques :Diesel 2.
2 VCDi 163ch, FAP 2 roues motrices 7 places Contrôle de stabilité (ESC) Climatisation Radar de recul Radio CD MP3 6 haut-parleurs Kit mains libres Bluetooth® Ordinateur de bord Climatisation automatique Régulateur de vitesse Feux antibrouillard avant Allumage automatique des feux et capteur de pluie Volant/pommeau de levier de vitesse en cuir Jantes alliage 18” Barres de toit finition aluminium Sellerie cuir noir Sièges avant chauffants Système de navigation avec cartographie Europe Caméra de recul
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