Après l’annonce par la FIA du remplacement des V8 atmosphériques par un V6 Turbo en 2014, détaillons les caractéristiques de ce futur bloc de seulement 1.
6l qui aura, assure la Fédération, un son digne de ce nom.
Du moins plus harmonieux que le futur-ex 4 cylindres.
Architecture V6, 1 600 cm3 de cylindrée, régime de 15 000 tours/min maximum, un seul turbo, contrôle du débit de carburant, Kers (ou Srec) de 120 kw.
L’énergie se dégageant des échappements sera directement reliée au turbo, empêchant d’alimenter les fameux diffuseurs arrière qui deviendront caduques.
Ces diffuseurs soufflés seront d’ailleurs sérieusement limités dès la prochaine course à Silverstone.
Le débit de carburant sera limité ainsi que le régime maximum de 15 000 tr/mn dans le but de limité la consommation et d’augmenter la durée de vie de ce bloc, qui devra règlementairement tenir 4 000 km, dans le but de limiter les coûts.
Ces dispositions ont été prises pour, qu’un jour, ce genre de technologie, surtout le Kers, soit adapté sur les véhicules de série, du moins par les constructeurs présents en F1 qui redevient, par la même occasion, un banc d’essai ultime.
Bien sûr, les constructeurs ayant déjà planché sur le 4 cylindres ont dépensé des sommes non négligeables, ce qui va à l’encontre des réductions de coûts, mais ils ont été tous d’accord pour basculer au V6.
L’un des objectifs non avoué par la FIA est d’attirer d’autres motoristes en Formule 1.
Malgré le rôle joué par Audi récemment, il n’est pas utopique de penser que les Anneaux rejoindront la F1 en 2014, surtout depuis que Porsche a annoncé son retour au Mans à cette même date.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension