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Ces modes qui ne marchent pas (2/5) : les ouvrants en plus

Aujourd’hui, le paysage automobile européen est devenu une vraie jungle.
Quel que soit le niveau de gamme ou la taille du véhicule recherchée, on a le droit à une surenchère de modèles aux silhouettes différentes.
Histoire d’attirer une clientèle lassée…Pour faire original, certains ont décidé de jouer sur les ouvertures de l’auto.
Il est vrai que si le prix est plus que jamais un vecteur d’achat, l’innovation reste un bon moyen d’appâter de probables acheteurs.
La course au truc en plus a guidé les constructeurs vers des choix d’architecture souvent bizarres.
Et proposer une porte en plus par rapport à la concurrence fut une technique vue à la fin de la dernière décennie (celle de 2000 hein, rappelez-vous qu’on en a changé cette fois).
Mais comme souvent, cela semble toujours une bonne idée sur le papier, au moment où on l’on présente l’auto pour la première fois.
Evidemment, les constructeurs font tout pour nous faire croire que leur invention est génialissime, avec une foule d’avantages.
Mais bon, l’innovation est souvent source d’inconvénients.
Prenez le Clubman de Mini.
La porte en plus du côté droit ne s’ouvre qu’une fois la porte passager ouverte et supporte la ceinture de sécurité, qu’il faut alors enjamber… Voilà qui au final tient plus du gadget.
A tel point que Mini compte l’abandonner sur la future génération.
Le coffre n’est pas en reste.
Proposer plus d’ouverture qu’il n’en faut à ce niveau est inutile.
La Modus et sa deuxième trappe en savent quelque chose.
Une option vite disparue du catalogue, car prise par 4% de la clientèle ! BMW l’a appris aussi récemment avec sa 5 GT.
Sur le papier c’était bien beau, mais à l’usage, plus que d’associer les avantages d’un hayon et d’une malle, l’allemande accumulait les inconvénients de chaque.
Se servir de la malle imposait une ouverture minuscule, nécessitant de se cambrer pour charger et rendant le fond du coffre inaccessible.
Le hayon lui supportait le poids du mécanisme.
Il était très dur à manipuler et s’ouvrait à une hauteur dangereuse ! Surtout, la cohabitation impose un style lourdingue, surement à l’origine de l’échec de l’auto.
C’est bien simple.
Rien ne sert de proposer la porte de plus.
Elle est loin d’être celle du succès.
Hyundai va-t-il nous faire mentir avec son Veloster et ses 1+2 portes ? A quoi cela sert-il ? L’argument de vente serait que cela permet d’offrir un coupé plus pratique et polyvalent que la concurrence.
Mais on sent la fausse bonne idée tout de même.
La clientèle risque plus de noter l’absence d’une porte que la présence d’une ouverture supplémentaire.
Ce qui fait du Veloster un produit de niche qui pourrait se priver d’une bonne partie d’une clientèle dubitative et perdue devant une proposition floue.
Mais on ne sait jamais.
Vous savez, les gouts et les couleurs…

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