La 607 partie, il y a un vide en haut de la gamme Peugeot.
Rien de problématique au niveau des résultats commerciaux, un peu plus en terme d’image.
Le client à la recherche d’une grande lionne doit faire dorénavant avec la 508 et devra s’en contenter.
Peugeot n’a pas prévu de relancer une grande routière et l’arrivée d’un gros SUV attendra.
La marque mise donc tout sur sa dernière berline, lancée en début d’année.
Et pour tirer l’ensemble de la gamme 508 vers le haut, elle lui offre une nouvelle version RXH, basée sur la variante SW.
Les mauvaises langues ne cessent de répéter que les français, ou du moins PSA, copient Audi pour son offre premium.
La C5 montre ainsi une allure très germanique, le RC-Z des faux airs de TT et cette RXH ne peut éviter la comparaison avec les Allroad de la firme aux anneaux.
Peugeot 508 RXH 2012Il faut dire que la recette est la même.
On prend un break et on le transforme en crossover.
Cela passe d’abord par le style de l’auto.
Rehaussée, la 508 se dote ainsi de passages de roues et de bas de caisse proéminents, en plastique brut.
On remarque aussi un nouveau bouclier, avec une signature visuelle singulière, basée sur trois rampes de LED suggérant un coup de griffe.
La calandre est aussi revue, avec un aspect « flottant » que l’on retrouvera sur les nouvelles Peugeot.
Les voies sont élargies de 40 mm et la hauteur prend 50 mm.
A bord, Peugeot annonce un habillage spécifique, avec des couleurs « distinctives » et des décors cuivrés accompagnés d’une sellerie cuir alcantara.
Le coffre promet 400 dm3.
Une valeur qui peut sembler juste pour un grand break, mais il faut prendre en compte la présence des batteries sous le plancher de la soute.
Le hayon est motorisé.
Un seul niveau de finition sera proposé, et il fait le plein d’équipements de série, pour justifier le statut haut de gamme du véhicule.
On retrouve ainsi d’office l’accès et démarrage mains libres, l’affichage tête haute, les jantes de 18 pouces, les vitres latérales feuilletées ou encore le GPS.
Ce n’est pas tout d’afficher un look de baroudeur.
Encore faut-il en avoir les capacités.
Mais la RXH ruse et ne fait pas appel à une transmission intégrale.
Pour se targuer d’être une quatre roues motrices, elle reprend à son compte le système Hybrid4.
On retrouve ainsi un bloc diesel 2.
0 HDI 163 chevaux entrainant les roues avant.
Il est secondé par un bloc électrique développant au maximum 37 ch entrainant les roues arrière.
Celui-ci vient seconder le bloc thermique en cas de perte d’adhérence du train avant ou en cas de forte sollicitation de l’accélérateur.
Il peut aussi mouvoir seul l’auto sur quelques kilomètres.
Au final, Peugeot annonce un flatteur 109 g/km de CO2.
Le couple est délivré à l’avant par le bloc diesel à hauteur de 300 Nm et à l’arrière par le moteur électrique pour un maximum de 200 Nm.
Sa valeur cumulée maximale est de 450 Nm à basse vitesse, « ce qui lui garantit une excellente motricité dans la plupart des conditions de route y compris la neige ou les chemins de terre, répondant ainsi aux attentes d’évasion de la clientèle des breaks tout chemin.
»L’auto sera produite à rennes et à Mulhouse pour la partie hybride.
Le lancement interviendra au printemps 2012.
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