Dans le monde du haut de gamme, on rabâche souvent la même chose : il y a les trois ténors allemands et les autres.
C’est peut-être un peu rapide dit comme ça, mais au final c’est bien souvent vrai.
Quel que soit le continent concerné, les références restent toujours les autos germaniques.
Et s’y attaquer n’est pas chose aisée.
Regardez les japonais, qui ont créé simultanément leur propre label premium : Lexus pour Toyota, Infiniti pour Nissan.
Apparues toutes deux en 1989, ces deux marques n’ont toujours pas su se positionner en véritable alternative crédible.
Elles restent souvent perçues comme exotiques.
C’est moins vrai de l’autre côté de l’Atlantique il est vrai, où sont destinées en priorité ces véhicules.
Mais il restera toujours un fossé.
Pour se démarquer Lexus mise sur la technologie hybride.
Mais bizarrement, alors que le concept annonciateur reprenait ce type de motorisation, la version de série est dévoilée dans sa version essence.
Espérons d’ailleurs que Lexus la dotera vite d’un diesel pour l’Europe, car son absence a cruellement pénalisé la carrière de la précédente génération.
Pour l’instant, on se contente donc de la version 350 dotée d’un V6 3.
5, annonçant 277 chevaux pour 346 Nm de couple.
Lexus GS 2012Cependant, la nouvelle venue part avec un gros avantage par rapport à l’ancienne : une personnalité moins effacée avec un design plus dynamique.
La routière de la marque adopte enfin le style « L-finesse » de la marque, quasiment adopté par tout le reste de la gamme.
Cela se traduit par des formes plus anguleuses et des traits acérés, avec par exemple une calandre en nœud papillon prolongée visuellement au niveau de la prise d’air inférieure.
Comme sur les dernières productions de la marque, l’ensemble de la carrosserie est parcourue de nervures et l’ensemble peut paraître pour certains trop torturé.
On restera ainsi dubitatif sur la forme du jonc chromé de la calandre…Même si ce reproche concernerait en fait surtout la proue, puisque les flancs sont à peine travaillés et la poupe reste sage.
Elle est cependant imposante, avec d’immenses feux.
Dommage que ceux du concept n’aient pas été conservés.
L’ambiance à bord est originale, avec une planche de bord aux lignes horizontales, positionnée assez bas.
Surtout, l’ensemble est surmontée d’un immense écran, sous une imposante casquette.
On attendra de découvrir en réel cet habitacle pour donner un jugement !La nouvelle GS fait ses débuts officiels à Pebble Beach et sera dévoilée au public européen à Francfort.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension