Mine de rien, le marché automobile français résiste plus que bien à la fin de la prime à la casse.
Les dégâts sont ainsi limités et on observe même un + 0,2 % sur les 7 premiers mois de l’année.
Malheureusement pour les constructeurs, c’est souvent au prix de fortes promotions, qui impactent les marges opérationnelles dangereusement.
En juillet 2011, avec 159 945 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en baisse de 5,9 % en données brutes et de 1,2 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à juillet 2010 (20 jours en juillet 2011 et 21 jours en juillet 2010).
Les français font cependant grise mine en juillet.
Peugeot baisse de 7,5 % et Citroën de 6,4 %.
Renault sauve les meubles avec un -2,6 %, mais au prix de rabais jamais vus, avec par exemple une Twingo soldée à 6 990 € ! Le groupe Renault est d’ailleurs plombé par la chute lourde de Dacia, qui perd 48 % de son volume.
Il faut dire que la marque paye l’arrêt de la prime GPL, qui avait fait s’envoler les ventes de Sandero.
Du côté des marques étrangères, la plus forte progression revient à Lancia, qui a quasiment doublé ses ventes (+ 88 %).
Le lancement de la nouvelle Yspilon n’y est bien sûr pas étranger.
Autres bons élèves : Seat (+ 41,9 %), Chevrolet (+ 29 %) ou encore Mini (+ 23,2 %).
En revanche, belle gamelle pour Fiat (-33 %), dont la monoculture 500 commence à se ressentir sur les ventes.
L’arrivée de la nouvelle Panda pourrait relancer la machine.
Mercedes est aussi à la traine avec – 16,8 %.
Sur les sept premiers mois de 2011, avec 1 385 029 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 0,2 % en données brutes et de 0,2 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à la même période de 2010 (146 jours de janvier à juillet 2011 et 146 jours de janvier à juillet 2010).
Source CCFA
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