C’est la mécanique qu’il faudra au nouveau haut de gamme à la française made by Citroën pour achever de se distinguer franchement des propositions concurrentes allemandes de ce segment.
Encore que la DS5 est difficile à classer dans un seul segment, ce qui est voulu par ses concepteurs.
Mais elle se pose déjà en digne héritière des meilleurs Citroën, différente par son esthétique, sa technologie, même si l’on regrette la suspension hydropneumatique.
Rappelons brièvement que cette technologie HYbrid4, d’abord développée par Peugeot pour son 3008, associe un diesel HDI et un moteur électrique placé sur l’essieu arrière, transformant la voiture en une 4 roues motrices.
Le moteur électrique est alimenté par des classiques batteries lithium/ion mais ces accus sont rechargés lorsque la voiture roule en mode thermique et grâce aussi à la récupération d’énergie au freinage.
Rien que du classique dans le schéma général, la différence par rapport aux hybrides de Toyota étant la présence d’un diesel au lieu d’un moteur essence.
Bien sûr, la DS5 Hybrid4 sera doté d’un alteno-démarreur et du système start & stop qui va avec, histoire de soigner sa consommation que Citroën annonce comme record.
Quand aux émissions de co2, elles seront elles aussi minimes mais cela ne règlera pas le principal problème des diesels qui recrachent bien d’autres saletés… qui sont pudiquement passées sous silence, suivant une “tradition” bien établie en France… Mais la DS4 Hybrid4 sera, bien entendu, dotée d’un filtre à particules.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension