Si PSA songe à réduire ses effectifs, Renault passe la vitesse supérieure en se dotant des outils nécessaires pour le développement et l’analyse de ses futures voitures électriques.
Renault s’est doté d’installations d’essais dédiées, regroupées à Lardy dans un pôle électrique qui s’est progressivement étendu depuis 2009.
Implanté sur,deux bâtiments, le pôle d’essais électrique regroupe aujourd’hui une centaine de bancs sur 3 300 m2 :- Huit bancs d’essais pour les moteurs électriques : à la différence des bancs moteurs thermiques, alimenté en carburant, la source d’énergie est l’électricité, fournie par un simulateur de batterie 400V.
Ces bancs permettent de mettre au point les moteurs et leur électronique de puissance ainsi que d’en mesurer les performances (couple, puissance, rendement, agrément, homologation, sécurité).
Ils valident également leur durabilité sur des cycles thermiques ou vibratoires sévérisés représentant l’équivalent de 20 ans de fonctionnement et/ou 300 000 km…- Six bancs d’essais pour l’électronique de puissance (chargeur, onduleur, convertisseur) : ils permettent de valider la résistance aux brusques changements de température couplés à des sollicitations électriques.
– 41 bancs associés à des enceintes climatiques pour les batteries Lithium-ion : ils simulent un vieillissement accéléré des batteries Li-ion en procédant à des cycles répétés de charge/ décharge (normale, accélérée, rapide) totale ou partielle, dans des conditions de température variées.
Cellule, module, pack batterie, électronique de puissance : tous les composants de la batterie sont testés et validés depuis l’unité élémentaire jusqu’au système complet.
Ce sont près de 170 000 heures d’essais par an réalisées à Lardy par une trentaine d’ingénieurs et techniciens spécialisés.
– 58 autres bancs, consacrés à l’amélioration des performances des batteries de démarrage 12V et à l’étude d’une seconde vie pour les batteries Li-ion.
Laisser un commentaire