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Les sportives Mégane RS Trophy – Subaru WRX STI S : le résultat du match

Voilà, il est temps de vous livrer le résultat de ce comparatif après avoir testé les deux.
Deux références sportives qui font tourner les têtes et rêver les passionnés.
Pour désigner la gagnante, car il faut bien se mouiller un peu, nous avons aussi bien retenu la performance pure que le plaisir et surtout le rapport qualité prix/plaisir.
4 roues motrices contre traction, berline contre compacte, qui est la grande gagnante ? On vous répond dans la suite …Renault Mégane RS TrophySubaru WRX STI SPERFORMANCES : la Mégane plus courte sur le papier, hyper efficace sur route.
Nous avons là deux moteurs qui fonctionnent très différemment.
Le moteur de la Subaru est le plus puissant mais aussi le plus coupleux.
Avec 407 Nm de couple contre 360, il n’est donc pas étonnant que cette dernière soit très expressive au milieu du compte tour surtout en mode Sport Sharp.
Mais la française n’a pas dit son dernier mot (voir essai complet), elle fait preuve d’un sacré brio en haut du compte tour, ruptant comme une cinglée là où la Subaru révèle un caractère un poil plus lisse à l’approche de la zone rouge, s’arrêtant même 800 trs avant.
Alors au moment de jeter les deux sur nos courses de côte à nous, la Mégane profite aussi d’une plus grande neutralité dans le comportement grâce à un châssis Renault Sport qui vaut son pesant d’Or.
Vif, précis et sain, l’auto n’a jamais de réaction brutale.
La RS profite aussi d’un freinage époustouflant pour une auto de moins de 35 000 euros, la division M de BMW ferait bien de s’en inspirer.
En face, la Subaru lui colle à l’arrière train mais fait beaucoup plus transpirer son propriétaire, surtout sur route mouillée.
Joueuse, voir piègeuse (?) avec son arrière train baladeur, la WRX STI S demande à ce que l’on soit parfaitement concentré à son volant.
Il y a ceux qui aime ça (dont moi) mais forcés de reconnaître que l’on va aussi vite si ce n’est plus au volant de la RS Trophy avec une plus grande facilité.
PLAISIR derrière le volant : léger avantage à la SubaruLa japonaise nous plonge dans une sacré ambiance dès le démarrage.
La bande son est franchement enthousiasmante.
La WRX sait chanter là où la Mégane est aphone.
Pour une automobile sportive, c’est important pour ne pas dire déterminant.
Et puis si la Mégane est trop forte au jeu de qui arrivera la première, la Subaru est la reine du gymkhana.
Franchement quel pied que de faire glisser un peu ce train arrière et de contrôler tout ça au volant.
Je l’ai dit dans l’essai de la Subaru, c’est une véritable école du volant dans le sens ou votre cheminement vous amènera à plus gros, vous serez près grâce à cette japonaise.
Passer de la française à une M3 par la suite reviendrait à faire un pas de géant, après la Subaru ce serait une suite logique.
Rapport Prix/PlaisirL’unique problème de la Subaru, c’est son prix.
Raisonnablement, si cette auto était fabriquée en Europe, nous ne devrions pas la payer plus cher que 38 000 euros, hélas pour elle l’importation depuis le Japon fait flamber son cours.
À 43 800 euros, la note est un poil trop salée surtout au regard de la qualité intérieur (plastiques et finition) indigne d’une auto de ce tarif.
En face, la RS Trophy finit de l’assommer par un prix plancher de 35 000 euros et une crate grise moins cher et une consommation d’essence plus limitée.
Reine de la sportive de moins de 300 ch, cette Renault ne demande justement que 40 ou 50 ch de plus pour définitivement faire de l’ombre à beaucoup mais beaucoup plus gros qu’elle comme une Audi RS3 ou BMW 1M Coupé.

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