Au début de l’année 2011, Fiat faisait son retour sur le marché US après 30 ans d’absence.
Un retour facilité par le rachat du groupe Chrysler, la marque italienne disposant ainsi d’un réseau de distribution sur le sol américain pour commercialiser un modèle : la 500.
Mais les ventes sont loin d’atteindre les objectifs fixés.
En année pleine, le PDG Sergio Marchionne espérait écouler 50 000 autos.
Or entre le lancement et le mois d’octobre, à peine plus de 15 000 exemplaires ont trouvé preneur.
Conséquence : la fabrication du 1.
4 essence motorisant la 500 a été suspendue par Chrysler et il y aurait des stocks équivalents à 140 jours de production.
Il est peut être trop tôt pour parler de flop, la marque étant peu connu outre Atlantique.
Et le gabarit de la 500 ne joue pas en sa faveur.
Les américains n’aiment pas les petites autos.
Ford a ainsi du mal à imposer sa Fiesta, pourtant bien plus longue !Pour relancer la carrière de sa puce, Fiat vient de présenter aux américains la version Abarth et surtout lancé une grande campagne de communication, avec pour égérie Jenifer Lopez.
Mais ce choix est vivement critiquée.
La clientèle ne comprend pas comment une telle star pourrait rouler dans une auto si petite.
Le décalage fait que le message passe mal.
De plus, ce “partenariat” est parfois de mauvais goût selon les américains, car Fiat a utilisé à fond la technique du placement produit.
La 500 tient un rôle important dans un clip de la chanteuse (passe encore) mais a aussi été mise en valeur sur scène lors d’une cérémonie de remise de prix musicaux.
Ce qui a été mal vu par le milieu, qui a jugé cela honteux et déplacé.
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