Suite de nos essais Twingo à Bilbao avec une version qui rentre dans le rang en ayant moins de prétention sportive mais qui avec sa bouille devra séduire la clientèle féminine surtout dans cette livrée rose, non fuschia.
Dans sa présentation de Twingo, Laurens Van Den Acker déclare “Nous avons apporté à Nouvelle Twingo davantage de sensualité et de séduction”, bingo t’as gagné le grand hollandais !Alors que vaut cette Twingo pour la vie à bord mais aussi sur route ? Car avec 85 ch sous le capot, on peut dire que plus que n’importe quelle autre version, elle aspire à prendre le large des villes …Nouvelle Renault Twingo 2012 Vie à bord : moelleux ! Nouvelle Twingo, c’est une sensation de douceur intérieure diffusée par le moelleux des fauteuils et de ses suspensions.
On est confortablement installé comme lové dans un cocon.
Comparé à notre Gordini, on est ici moins maintenu dans les fauteuils car cette Twingo ne semble pas destinée à attaquer sur petites routes mais bien à se jouer tout simplement des pièges de la route.
Ville dont on profitera sous tous les angles puisqu’avec le toit ouvrant panoramique (en option), on bénéficie d’un puit de lumière à l’intérieur.
L’astucieux filet qui se déploie devant une fois ouvert, évite de recevoir trop de turbulences à l’intérieur, résultat même par un frisquet 8°c à l’extérieur on peut ouvrir !En revanche, ce toit ouvrant grève l’habitabilité puisque les grands comme moi d’1m89 devront courber un peu le dos pour éviter d’avoir la tête qui frotte au plafond.
Ensuite, la vie à bord profite d’une très bonne isolation phonique du compartiment moteur, le dCi se montre très discret à bord, le bruit mécanique est même nous a-t-il semblé moins présent qu’avec le TCe 100 ch !Pour le reste, avec différentes babioles on peut se personnaliser sa Twingo bien à soi mais attention à ne pas faire monter la facture.
La nôtre était équipée d”une finition laquée noir du meilleur effet.
On the road again Si à l’intérieur, la Twingo est soft, en conduite, elle bénéficie de la même douceur.
Plus sujette à la prise de roulis que l’énervée Gordini, elle n’en reste pas moins collée à la route grâce à son faible poids.
En revanche le confort est royal pour une si petite auto, les dos d’âne pris de façon Rock’n Roll sont bien effacé par ces suspensions “souples”.
La direction est un poil plus assistée et moins directe que la Gordini, malgré tout, là aussi la précision ne fera pas défaut à l’immense majorité de ces dames qui rouleront à des allures bien plus pacifique que celle que nous avions adopté avec notre Twingo (on s’est perdu et ensuite on a du rattraper le retard pour ne pas manquer l’avion).
Malgré tout, ce rythme élevé nous a permis de nous rendre compte que Twingo ne montre ses limites que poussée dans ses derniers retranchements que peu de gens découvriront.
Son moteur dCi 85 ch dispose d’un couple de 200 Nm à 1 750 trs, autant vous dire qu’elle se montre énergique dans la partie basse du compte tour.
Les 85 ch sont disponible assez tardivement à 4000 trs et finalement nous avons un moteur assez rempli mais qui devient bruyant au delà de 110 km/h.
Ses valeurs à peine inférieures d’une seconde sur le 0 à 100 km/h et sur le 400 m départ arrêté trahissent d’un bon niveau de performances face au TCe 100.
Conclusion : Twingo bourgeoise Cette Twingo est bien éloignée du concept initiale de 1993 en tant que pure populaire.
A l’époque, Twingo défiait une pauvre Fiat Uno bien carrée.
Aujourd’hui les citadines ne se refuse plus rien.
Grosses jantes, belle gueule et gros moteur diesel.
Affichée à 15 200 euros (hors option) notre version équipée du dCi 85 n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Il faut presque la considérer comme une première voiture tant son rayonnement va bien au delà des villes ainsi motorisée.
La formule “mais que reste-t-il aux grandes ?” prend peut-être là tout son sens …
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension