Ce matin, Carlos Ghosn, PDG de l’alliance Renault-Nissan était l’invité de la matinale de France Inter.
Il a répondu aux questions de Patrick Cohen, qui a évoqué les sujets classiques : production en France, perspectives pour 2012 et conséquences de l’affaire d’espionnage.
Carlos Ghosn a rappelé notamment que 25% des Renault sont produites en France.
« Ce pourcentage est en train de diminuer, pour une raison simple : les pays émergents ont des taux de croissance beaucoup plus élevés et on ne peut approcher ces marchés en produisant localement ».
« On peut faire croitre l’emploi en France en y produisant des autos à forte valeur ajoutée, comme les véhicules électriques ou le haut de gamme ».
Il reconnait qu’il y a dans l’hexagone « un problème de coût du travail et de charge trop fortes ».
Pour lui, « 2012 sera dur en Europe pour tout le monde, avec une baisse de 2 à 3 %.
Ce qui nous préoccupe le plus, c’est le marché français, on est très sensible sur le marché français où l’on prévoit une baisse de 5 à 6 %.
» Cette année encore, il comptera sur le reste du monde pour voir les ventes croitre.
Bizarre qu’il n’ait pas cherché à dire qu’il commercialiserait cette année deux nouveaux modèles, les Zoé et Clio 4, qui devraient relancer les ventes !Les conséquences de la pseudo affaire d’espionnage ont aussi été évoquées.
Carlos Ghosn a avoué avoir changé.
« Cela vous oblige à me dire que je dois être plus présent à un certain nombre de réunions, participer à un certain nombre de décisions que peut être vous aviez laissé gérer au départ par d’autres personnes ».
Retrouvez l’intégralité de cette interview sur le site de France Inter.
Laisser un commentaire