(1/6) – En France, on aime avoir des repères bien établis.
On veut toujours classer les choses ou les personnes pour les positionner de façon précise dans une société en perpétuel mouvement.
Cela a un côté rassurant.
En automobile, chaque auto rejoint une catégorie.
Mais quand vient le moment de “catégoriser” la DS5, cela se complique un peu.
Citroën n’a pas voulu faire simple.
Pourtant, dans le milieu du haut de gamme, on n’aime pas trop les originalités à la base.
Mais la clientèle évolue, les goûts aussi.
Et puis face à des allemands très bien installés, il faut faire différent, se faire remarquer.
Les chevrons parient donc sur une auto qui mélange monospace, break, le tout saupoudré d’un zeste de coupé.
A la croisée des chemins, la DS5 serait donc un “crossover”.
Sauf que ce terme évoque plus les SUV de nos jours.
Et la DS5 n’en est pas un.
Mais elle les vise tout de même ! Car avec un tel engin, Citroën ratisse très large et fait les yeux doux à une clientèle variée.
La sauce prend t-elle ? Il est un peu tôt pour le dire.
Sur le premier trimestre, il s’est vendu… Supertest Citroën DS5 THP 200 Gallery 12 828 DS5.
Difficile de placer ce chiffre face à une rivale en particulier.
On peut juste dire que VW a vendu 5 739 Tiguan, Mercedes 3 149 Classe B, BMW 1 900 X1 et Audi 1 634 Q3.
La française est donc pas trop mal placée, d’autant que beaucoup de modèles sont vendus en hybride, mais ne seront livrés que d’ici mai/juin.
En tout cas, pour le moment, la DS5 fait office de porte-drapeau pour Citroën.
Et pour le renouveau du haut de gamme français.
En attendant plus grand, avec la DS9.
Car un porte-drapeau long de 4,55 mètres, voilà qui détonne un peu.
Même si de l’avis général, la DS5 en impose, avec un petit côté “bateau”.
N’y voyez aucun mal.
En tout cas, pour voir si elle tient ses promesses et peut vraiment s’affirmer comme un vrai haut de gamme, nous avons décidé de la mettre à l’épreuve pour un test intensif.
Plus de 2 000 km parcourus à son volant en une semaine sur tous les types de routes que l’on peut croiser en France.
Route et autoroute, ville et campagne, montée de cols et périphérique bouché, elle a tout connu.
Elle n’a rien pu nous cacher.
Pour ce supertest, nous avons pris le volant de la version essence THP 200, en finition haute Sport Chic.
Car c’est en utilisant une auto au quotidien que l’on peut le mieux l’essayer et donc vous en parler.
L’esprit d’analyse est plus objectif passé l’effet 1er essai nouveauté clinquant.
L’occasion de vraiment voir si l’auto mérite son statut et si elle peut tenir la comparaison face aux allemandes.
Car il ne faut pas se voiler la face, les rivales désignées sont une fois de plus celles là.
Déjà, première bonne nouvelle pour Citroën, le design semble plaire.
Moi même, j’ai beaucoup aimé le style de l’auto.
Même si Citroën pourrait chercher à faire plus simple parfois et alleger l’ensemble.
Ainsi, en étant tatillon, on pourrait dire que les éléments en chrome dans les angles du bouclier avant sont en trop ou que les fausses canules font “too much”.
En revanche, l’élement le plus discutable de l’ensemble, qui pourrait récolter la palme du truc “en trop”, à savoir les sabres sur le capot, ont ma bénédiction.
J’adore.
Cela donne une vraie personnalité à l’auto, qui peut ainsi se reconnaitre facilement.
Cela n’est forcément pas bien de donner son avis sur le design d’une auto.
Chacun ses goûts, chacun son avis.
A vous donc d’avoir le votre (faites le partager dans les commentaires tiens).
Bon, il est peut être temps de monter à bord, non ? … La suite demain !
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