Quand on regarde la production automobile française, on se dit parfois que heureusement il y a Citroën.
La marque aux chevrons est la seule, ces derniers temps, à avoir osé parler concrètement de haut de gamme en tentant sans complexe le pari d’une gamme de modèles premium.
Certes, quand on parle de luxe automobile, on pense plutôt grosses voitures, que ce soient des coupés, des berlines ou des SUV.
La marque n’en est pas encore là.
Mais petit à petit, elle s’en rapproche.
Il y a eu d’abord la DS3, puis la DS4 et enfin la DS5.
Et voilà maintenant qu’elle nous prépare clairement à l’arrivée d’un nouveau porte-drapeau digne de ce nom.
Alors, oui, le coup de la grande limousine, Citroën nous l’a déjà fait il y a deux ans avec la Métropolis et on a toujours rien vu venir.
Mais les choses semblent se préciser puisque le nom “Numéro 9″ de ce nouveau concept n’est pas anodin et que cette étude est réellement rattachée à la lignée DS puisqu’on retrouve le logo du label en bout de capot.
Citroën Numéro 9Une fois de plus, Citroën crée l’événement en Chine, le nouvel eldorado des constructeurs du Vieux Continent et en particulier des chevrons.
Il faut dire que sans ce pays, un tel projet n’aurait pu voir le jour.
C’est grâce à son potentiel que la DS9 peut être rentable et peut recevoir le feu vert pour l’industrialisation.
En revanche, le choix de la carrosserie est curieux.
Les riches chinois raffolent des haut de gamme européens mais ont une nette préférence pour les berlines.
Pourquoi Citroën a donc opté pour un coupé-break ? Surement pour miser sur l’originalité et puis aussi parce qu’il n’a pas totalement oublié l’Europe.
En effet, chez nous, c’est en misant sur une carrosserie originale que Citroën peut réussir le pari du très haut de gamme.
Avec une routière classique, il n’a aucune chance face aux rouleaux-compresseurs allemands.
Bon après, rien ne dit que la DS9 gardera cette silhouette lors de son passage à la série, espéré d’ici 2015.
Ce concept n’est qu’un test de style.
D’ailleurs, ce n’est même qu’une maquette au final.
Le but est de prendre la température.
Pour parler à la clientèle chinoise, certaines caractéristiques sont un peu exagérées, comme la longueur du véhicule.
Mais le dessin a le bon goût de ne pas tomber dans l’exubérance et l’outrancier.
On retrouve des traits horizontaux et des proportions plutôt équilibrées.
La Numéro 9 reprend des traits vus sur la DS5, comme le décroché au niveau du vitrage latéral.
Celui-ci est fondu avec la lunette arrière, qui est fortement inclinée et surmontée d’un imposant becquet qui fait corps en “U” avec le pavillon.
Voilà de quoi dynamiser la silhouette.
Une plaque en plexiglas recouvre la calandre.
Celle-ci est cerclée de chrome.
Une fois de plus, celui-ci se fait peut-être un peu trop présent sur l’ensemble de la carrosserie.
Les goûts et les couleurs.
Il n’y a donc pas d’intérieur, mais il y aurait bien un moteur.
Citroën annonce ainsi que la Numéro 9 est une hybride, dotée d’un bloc électrique monté sur l’essieu arrière et allié à un moteur thermique monté sur l’essieu avant.
Ce moteur est essence et diesel selon les marchés.
A Pékin, il s’agit d’un 1.
6 THP de 225 ch.
Ici, l’hybride est plug-in.
Autrement dit, les batteries sont rechargeables sur secteur en 3h30 et l’auto peut rouler en mode tout électrique sur 50 km.
Au cumulée, la puissance atteint 295 ch, ce qui permet le 0 à 100 km/h en 5,3 secondes.
Il ne reste maintenant plus qu’à attendre.
Cela va être long !
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