Cela a de quoi surprendre, mais le numéro 2 de Renault Carlos Tavares vient de faire comprendre clairement qu’il souhaite de nouveau la mise en place de mesures de soutien aux marchés français et européen.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg n’a pas exclu une telle possibilité, sans toutefois faire de promesses claires.
«Cette demande n’a pas été faite officiellement (…), mais est parvenue jusqu’au gouvernement.
Nous avons mis à l’étude cette proposition», a-t-il déclaré.
Les choses sont loin d’être faites, car l’entourage du ministre insiste bien sur le fait qu’aucun engagement n’a été pris.
D’autant plus que rien ne presse vraiment.
Certes, le marché est plus que morose en ce moment, mais cela est tout à fait normal après des années exceptionnelles, avec des ventes boostées justement par des primes à la casse allant jusqu’à 1 000 € additionnées à des remises intéressantes.
Le parc s’est donc renouvelé à grande vitesse et il est logique que les ventes soient plus faibles en ce moment.
L’Etat n’est donc pas vraiment prêt à remettre la main à la poche, d’autant que les primes proposées entre 2008 et 2010 lui ont coûté 1 milliard d’euros, et que sa situation économique n’est pas favorable.
Si à l’annonce de ces nouvelles vous décidez d’attendre pour profiter de nouvelles aides, n’espérez tout de même rien avant 2013.
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