Salon de Genève 2013 : Brabus G800

Difficile d’appeler cela de la préparation.
Tuning sauvage est un terme plus approprié pour ce Brabus G800 qui lorgne vers le mauvais goût sans vergogne mais sans jamais y verser totalement.
C’est une sorte de prouesse pour le préparateur qui aime les Mercedes à l’égo surdimensionné.
Brabus vient peut-être même de créer une nouvelle catégorie de tuning, segment à la mode des anciennes préparations qui était un sous-segment des préparations officielles, elles-même segmentations sportives des constructeurs.
Vous suivez ? Moi non plus mais ce n’est pas grave.
Brabus a vu rouge, tout rouge, quand AMG/Mercedes a installé un V12 sous le capot du G, 4×4 à l’ancienne pas fait pour ça.
Vexé, le préparateur a juré vengeance tout en glissant du côté obscur.
Le résultat est ce G800, tout noir qui se dope à grand coup de turbos (2 pour être exact) histoire que le V12 de 6 litres puisse respirer à plein poumons.
Résultat, 800 chevaux (et on ne parle pas de lasagnes, merci) et un couple de 1 420 Nm.
Pourquoi faire ? C’est bien la question puisque le vénérable châssis-échelle du Classe G n’est pas du tout conçu pour ce genre de délire.
Mais aucune importance puisque ce truc n’ira pas dans les chemins de traverse.
Et n’ira même pas sur les autoroutes, tant mieux.
Heureusement il y a Brabus (zut, j’ai pas pu m’en empêcher) qui a pensé à tout en limitant électroniquement la vitesse de pointe de l’engin à 250 km/h.
Son profil de super-tanker n’étant pas prévu pour la haute vitesse, c’est bien.
Notez quand même que le G800 réalise le 0 à 100 km/h en 4.
2 secondes ce qui, compte tenu de son poids un peu élevé (rires), est une sorte d’exploit.
La présentation de l’armoire est à l’avenant avec des jantes énormes, une sortie latérale d’échappements (juste à ouvrir la porte pour se chauffer les pieds en hiver), des diodes un peu partout et l’intérieur “m’as-tu-vu” de rigueur.
Le Hummer manquait probablement à certains, Brabus l’a ressuscité.
Alléluia.