Ce n’est avec la Fluence que Renault va redresser ses ventes qui régressent de façon inquiétante.
L’effet Clio 4 ne se fait pas encore sentir, la citadine à l’esthétique si provocante étant encore trop récente.
La Fluence, justement, si elle revendique d’être une Renault, ne l’est pas vraiment pour deux raisons.
La première est qu’elle dérive étroitement d’un modèle coréen de Samsung Motors, filiale du Losange et la seconde, conséquence inévitable due à la vision de son contestable PDG, est qu’elle est forcément fabriquée à l’étranger.
De plus, histoire d’en rajouter, elle est tellement passe-partout que elle est oubliée sitôt que l’on a pu la croiser dans la rue.
Ajoutez à cela une définition de gamme minimum, un moteur et une finition, et vous comprendrez que la Fluence ne figurera pas dans les annales du groupe.
Le seul atout de cette berline est d’être disponible en version électrique mais cette dernière demeure forcément marginale.
renault a donc décidé de dérider un peu sa berline et de lui offrir un nouveau visage.
Chouette, se dit-on ! Mais examinons cela de plus près.
C’est bien sûr la face avant qui en profite avec l’introduction du gros losange et de la calandre qui va avec, comme Renault l’a fait avec la Twingo ou la Clio, puis avec l’Espace.
Les feux diurnes à diodes ne sont pas oublié et il y a même du nouveau sous le capot avec l’arrivée du 4 cylindres essence de… 1.
6 litre et 115 ch.
Hélas non, ce n’est pas le nouveau 1.
2l TCe de 115 ch mais le vieux bloc vu et revu, chez Dacia notamment.
Renault fait quand même un effort en dotant la Fluence du système R-Link, de la carte mains-libres et du frein de parking électrique.
Le diesel n’est pas oublié et on note l’arrivée du très récent 1.
6l DCi de 130 ch.
La commercialisation commencera début 2013.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension