Décidément, Renault a bien du mal avec sa Zoé.
Il est vrai que cela n’est pas une mince affaire de démocratiser l’automobile électrique, en proposant un véhicule dont les tarifs sont comparables à des concurrentes fonctionnant au gazole.
Aujourd’hui, le problème n’est pas un nouveau report de la date de commercialisation.
Le souci est bien plus sérieux : on apprend par l’intermédiaire du site internet de l’Automobile Magazine qu’on ne pourra pas recharger la Zoé sur une prise classique.
A la base, Renault devait proposer, en option, un câble adapté à une recharge sur prise standard.
Il faudra donc impérativement faire poser chez soi une “Wallbox”, un équipement qui comprend une prise 16A, facturé environ 1 000 euros.
On ne pourra pas faire le plein à l’improviste chez des amis ou au bureau pendant la journée.
Un sérieux handicap, surtout quand l’autonomie restante ne vous permet pas de rentrer chez vous !Celui qui est en faute dans l’affaire, c’est le chargeur Caméléon.
Breveté par Renault et intégré à la voiture, il est compatible avec n’importe quel niveau de puissance jusqu’à 43 kW, une première au monde.
Mais quand il est branché sur une prise normale, de 2KW, le temps de charge explose à cause d’un rendement trop faible.
On parle ainsi d’une vingtaine d’heures.
C’est bien trop pour Renault, qui a donc décidé de ne plus proposer cette option.
La marque serait en train de contacter les clients qui ont déjà signés un bon de commande en leur laisser le choix de tout annuler.
Voilà qui fait tâche.
C’est bien le souci quand on lance une voiture qui se veut révolutionnaire.
Il ne faut surtout pas parler trop vite et faire des promesses qu’on ne peut réaliser à la fin.
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