En juillet dernier, on apprenait que la commercialisation de la Zoé avait été repoussée.
Initialement planifié pour la rentrée, le lancement de cette citadine électrique était décalé à la fin 2012-début 2013.
Une échéance qui se confirme aujourd’hui.
A l’époque, la raison de ce repport était assez floue.
Renault avait d’ailleurs eu quelques soucis de communication.
Il avait d’abord annoncé lui même la mauvaise nouvelle avant de revenir sur ses déclarations.
Il n’en fallait pas plus pour lancer des rumeurs, certains pensant que le losange avait du mal à mettre au point la technique de l’auto.
Chez Renault, on préférait dire que le problème venait de la tablette multimédia R-Link, qui équipe d’office toutes les Zoé, qui n’était pas encore totalement prête.
Mais il semblerait que la vraie explication soit plus simple… et compréhensible au final.
Renault Zoé à l’Atelier RenaultC’est tout simplement un choix commercial.
Renault a voulu donner la priorité au lancement de la quatrième génération de Clio et laisser le temps à sa nouvelle star de prendre son envol.
Carlos Tavares, n°2 du groupe Renault, précise ainsi qu’il n’est pas bon de lancer deux autos dans un intervalle trop proche.
“Cela réduit l’impact marketing de chaque lancement”.
Ce qu’il dit moins, c’est que la Clio est source de meilleures marges, encore plus lors des premiers mois de commercialisation, où les ristournes sont moins généreuses, effet nouveauté oblige.
En face, la Zoé, a la technique plus sophistiquée, rapportera moins de bénéfices à Renault.
Il ne faut donc pas trop détourner le client de la Clio !Carlos Tavares se veut néanmoins confiant et est convaincu du succès de la Zoé.
Les premiers exemplaires de l’auto seront livrés avant Noël.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension