On a tous entendu parlé au cours de notre scolarité du roman “La Disparition”, de Georges Perec, qui a la particularité de ne comporter aucune fois la lettre E.
Celle-ci joue pourtant ici un rôle très important ici, car lorsque vous ôtez à la Rapide son E, vous obtenez un modèle de chez Skoda qui n’a absolument rien à voir ! Pourtant, dans cet article, vous l’aurez compris, l’important est la lettre S.
Associée à la berline d’Aston, elle est le symbole d’une version restylée… au nom peu inspiré.
Pas grave me direz-vous, l’important n’est vraiment pas là.
On oublie vite ce détail quand on découvre la nouvelle bouche de l’auto.
Le chirurgien d’Emmanuelle Béart a du rejoindre l’équipe de designers de la marque anglaise.
Certes, tous les goûts sont dans la nature (souvent les mauvais apparemment), mais on a quand même du mal avec cette nouvelle calandre, qui donne à la Rapide un air grimaçant, un poil caricatural.
On a presque (exagérons bien) l’impression de se retrouver devant une voiture “tunée” par un Jacky.
Bon, je suis peut-être trop méchant (pas anti Aston non plus, moi même j’ai une Rapide… garée sur mon bureau au 1/43è).
Aston Martin Rapide SLes autres modifications esthétiques se font rares.
On remarquera surtout les nouvelles jantes.
Un pack Carbon est proposé en option.
Ce matériaux peut ainsi recouvrir les rétroviseurs ou le diffuseur arrière.
A bord, rien à signaler à part un nouvel habillage noir laqué pour la console centrale.
Plus intéressant, la puissance est en hausse.
Le V12 5.
9 ne gagne plus de 70 ch ! Il développe désormais 550 ch, ce qui replace la Rapide dans la bonne moyenne de la catégorie des berlines sportives.
Un segment où la britannique est à la peine, avec des ventes inférieures aux objectifs.
Logiquement, les performances sont en progrès.
Le 0 à 100 km/h est abattu en 4,9 secondes (0,3 seconde de mieux) et la vitesse maxi est à 306 km/h contre 295 km/h auparavant.
La Rapide S sera commercialisée dans quelques semaines, après avoir fait une première apparition lors du Salon de Genève.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension