L’air de rien, le marché américain absorbe plus de 1,5 millions de trucks (appellation américaine pour ces gros pick-up) par an.
Une mane financière que récolte quasi exclusivement les marques américaines.
Ford vend un peu plus de 600 000 F150 quand Chevrolet écoule 400 000 Silverado.
Ce sont d’ailleurs les deux meilleures ventes dans la catégorie automobile, bien loin devant les berlines ou autres monospaces.
Pas question donc de se rater et Chevrolet a donc fait preuve d’un certain conservatisme dans les lignes du nouveau Silverado.
Il faudra un oeil de spécialistes pour faire la différence entre l’ancien et le nouveau … Les changements les plus importants, on les retrouve sous le capot.
Le Silverado abrite toujours de gros moteurs : du V6 4,3l au gros V8 de 6,2l en passant par un V8 5,3l mais se modernise afin de moins consommer et émettre moins de CO2.
On sait que certains états sont très strictes sur les normes anti-pollution et l’on voit bien que Chevrolet a fait un effort.
Les moteurs reçoivent tous de série : l’injection directe, un système de désactivation des cylindres et une distribution à calage variable continu.
En revanche, la marque n’apporte aucun chiffres quant aux économies réalisées.
Le châssis évolue lui aussi dans le bon sens.
Réalisé avec de l’acier de meilleure qualité il gagne en rigidité.
Tout comme les suspensions qui bénéficient de ressorts plus rigides de 30%.
Freins et direction sont aussi revus afin d’améliorer le comportement routier.
Bref sous ses airs antiques, le Silverado devient moderne : pas un mal !
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