Méconnue en Europe, la première Camaro Z/28 a été présentée aux USA en 1967.
Créée pour concurrencer en premier lieu l’hégémonique Ford Mustang, cette Z28 peut être considérée comme une version light de la Camaro, mais uniquement pour le poids.
Le moteur avait été amélioré, la suspension raffermie et cette Z/28 n’était même pas disponible avec la climatisation et se contentait d’une boîte de vitesses mécanique à l’époque, fait rarissime aux USA.
De nos jours, la Camaro est connue et reconnue en Europe puisque importée officiellement par Chevrolet.
Le constructeur américain surfe, avec cette voiture, sur la vague vintage et en profite pour présenter la nouvelle Z/28, qui ne devrait pas être vendue sur le vieux continent.
Contrairement à son ancêtre, cette Z28 n’a pas vocation à mettre ses pneus sur circuit.
Cependant, Chevrolet a bien fait les choses : châssis spécifique raffermi, freinage surpuissant faisant appel à des freins carbone/céramique et des étriers Brembo (soit un gain de 12.
5 kg), poids réduit, compresseur mécanique pour gaver le V8 et même le vitrage a été aminci dans le but de grappiller encore quelques grammes.
La transmission sera obligatoirement manuelle mais la climatisation sera disponible, uniquement en option, clin d’oeil à la version ‘67.
La carrosserie se virilise avec un gros becquet sur la porte de coffre, un diffuseur aérodynamique arrière, les bas de caisses sont également étudiés en soufflerie, les phares type “Halo Ring” sont spécifiques et les jantes, superbes, sont des 19 pouces.
L’intérieur n’a pas été oublié, c’est parfois le gros défaut des voitures américaines, surtout concernant la qualité perçue.
Cette Camaro Z/28 une finition spécifique nommée Octane, style métallique-mat, un volant à méplat, des baquets Recaro avec parties latérales en microfibre (tissu respirant) mais pas de réglage électrique, ces sièges se règlent à l’ancienne car la Z/28, c’est tout pour le sport… et rien d’autre !
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension