Le nombre de décès sur les routes françaises a été officiellement annoncé ce matin lors d’une conférence de presse donnée par le Ministre de l’Intérieur, monsieur Manuel Valls.
En 2012, le nombre de tués est en baisse de 8 %.
Ce sont 318 vies qui ont été épargnées par rapport à l’année 2011, marquée elle par une quasi-stagnation (-0,7 %).
C’est la mortalité routière la plus basse enregistrée depuis les premières statistiques en 1948.
La mortalité pour les usagers de véhicules particuliers a baissé de 9%, c’est-à-dire 177 tués en moins.
110 vies ont été épargnées pour les motocyclistes.
C’est une baisse importante de -14,5 %.
Rare ombre au tableau : le nombre de cyclistes morts augmente de 10 %.
Une constante demeure : la sur représentation des deux roues motorisés dans la mortalité routière.
23 % des personnes décédées sur les routes le sont en deux roues motorisés qui ne représentent pourtant que 3 % du trafic.
Une deuxième sur représentation doit être notée en matière de mortalité sur les routes.
Celle des « 18-24 ans ».
Alors qu’ils représentent 9 % de la population, 21 % des morts sur la route appartiennent à cette classe d’âge.
Ces chiffres sont très bons, mais évidemment on peut faire encore mieux.
L’objectif du gouvernement est d’atteindre les moins de 2 000 tués d’ici 2020.
Manuel Valls a donc rappelé que les initiatives allaient être multipliées au cours des prochains mois et il a demandé au Conseil national de la sécurité routière de proposer au gouvernement des actions concrètes, dès le printemps.
Avec en priorité la formation des jeunes et des conducteurs de 2 roues.
Sans surprise, il a terminé en nous disant que les radars ne sont pas là pour remplir les caisses de l’Etat, mais pour sauver des vies.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension