Volkswagen a beau avoir une image de marque en béton, proposer sur ses modèles une finition largement aussi bien réalisée que celle des marques premium, rien n’y fait, la firme allemande n’arrive pas à s’imposer dans le haut de gamme.
Sa limousine Phaeton est un échec commercial et son gros SUV Touareg se vend moins bien que le Porsche Cayenne, pourtant bien plus cher alors qu’il partage les mêmes dessous techniques.
Pire, la cible avouée du Touareg, le Mercedes ML, se vend trois fois plus que le Volkswagen alors que, là aussi, il est bien plus coûteux et pas plus réussi.
Pour essayer enfin de percer dans ce segment élitiste, nous parlons ici d’engins ne valant pas moins de 60 000 €, Volkswagen propose une nouvelle version d’accès de son Touareg, simplement nommée Edition, et qui se place en dessous du précédent niveau de finition d’entrée de gamme appelé Carat.
Uniquement disponible en diesel et utilisant le bien connu V6 TDi de 204 ch, que l’on retrouve également sous le capot du Porsche Cayenne et de l’Audi Q7, deux redoutables concurrents du Volkswagen, ce Touareg propose le minimum vital de cette catégorie, à savoir l’intérieur cuir, les sièges chauffants électriques et à mémoire, les radars de stationnement, le Bluetooth, un système audio à huit haut-parleurs avec lecteur CD, le GPS et quelques autres babioles indispensables.
L’ancienne accès de gamme valait 59 900 €, cette nouvelle version abaisse le ticket d’entrée à 52 950 €.
Cela n’en fera évidemment pas un véhicule de grande diffusion mais Volkswagen compte bien au moins égaler les chiffres de vente de l’encombrant cousin Porsche Cayenne…
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension