Il y a bien longtemps que le diesel n’est plus un tabou pour les marques de prestige, à part les plus exclusives de la production automobile, comme Ferrari ou Rolls Royce.
Nombreux sont les constructeurs de haut de gamme qui ont succombé à la tentation du gazole.
Dernier en date : Maserati, qui proposera sa nouvelle berline Ghibli avec un V6 de 275 ch.
Ceux qui “craquent” le font d’abord pour des raisons économiques.
Une offre diesel permet de séduire un plus large public (même si cela concerne surtout l’Europe), ce qui est bon pour les volumes et donc la rentabilité.
Dans des catégories comme les berlines et les SUV, on peut très bien comprendre la démarche.
Mais dans des toutes petites niches, comme les roadsters, on se demande quel est l’intérêt.
Certains modèles à très faible diffusion n’ont vraiment pas besoin de ça.
Alors oui, ici, Mazda n’est pas une marque de luxe, c’est un généraliste.
Mais sa MX-5 a le statut d’icône, elle n’est pas vraiment destinée à faire exploser les scores de vente et on n’a jamais osé l’imaginer rouler au gazole.
On tombe donc un peu des nues quand on voit que le japonais réfléchit actuellement à installer sous le capot de la future génération un bloc de ce type.
Rien n’est décidé pour le moment.
D’autant que c’est une option qui ne serait intéressante que pour le Vieux Continent, qui n’est pas le marché prioritaire du modèle.
Celui-ci cherche surtout à séduire les américains et fera surement aussi les yeux doux à la clientèle chinoise, qui préfère l’essence.
Pour rappel, la prochaine génération de MX-5, qui devrait être commercialisée en 2015, est actuellement mise au point avec Alfa Romeo, qui proposera son propre modèle, très différent.
Les deux autos ne devraient partager que la base technique, voire une ou deux pièces de carrosserie.
Source : Autocar
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