Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas dit-on.
Pourtant, il existe parfois des objets qui font l’unanimité… contre eux tant ils sont laids.
Parfois, cela ne les empêche pas de bien se vendre et l’automobile fait partie de ces biens de consommation très regardés donc forcément jugés sur leur aspect extérieur.
Le célèbre site américain Edmunds, basé en Californie, est une immense base de données sur l’automobile.
Cette entreprise a publié récemment un classement très subjectif des 100 voitures les plus laides au monde qui comprend, comme par hasard, beaucoup d’américaines.
Voici ce classement en 10 épisodes car il va falloir commenter un peu ces phénomènes de foire.
100e, Porsche Panamera 2010 : il est vrai que la berline 4 portes de Porsche n’est pas la légèreté esthétique personnifiée.
Sorte de 911 à quatre portes, cela ne l’empêche certainement pas de connaitre un beau succès.
Comme quoi, l’esthétique en matière d’automobile est vraiment subjective…99e, Toyota Prius 2010 : la Prius (Prion ?) troisième du nom doit sa forme à l’aérodynamique, rançon d’une consommation maîtrisée.
Logique pour une hybride.
98e, Chrysler PT Cruiser 2001 : on peut ne pas être d’accord et c’est mon cas, le PT Cruiser est délicieusement vintage et a d’ailleurs connu un beau succès commercial, et pas seulement aux USA.
97e, Nissan Leaf 2011 : première voiture électrique de grande série due à un grand constructeur, la Leaf de Nissan ne dérange pas seulement à cause de sa nature mais aussi grâce à son allure, le but recherché pour faire parler d’elle.
96e , Buick Electra 225 1959 : que dire, que dire sinon que cette Buick symbolise l’outrance esthétique en matière d’automobile des USA…95e, Austin Allegro 1973 : des proportions modernes mais une allure de savonnette un peu mouillée…94e, Ford Anglia 1959 : même lunette arrière inversée que la Citroën Ami 6 mais encore plus laide et heureusement moins connue !93e, Chrysler Imperial 1990 : américaine, aucun doute.
92e, Ford Granada 1975 : la version US, pas l’européenne, bien différente.
Mais cette américaine est triste à en pleurer…91e, Trabant, 1957 : les ex-pays d’Europe de l’est sous domination communiste n’était pas réputé pour leur sens développé de l’esthétique, cette Trabant le prouve de belle façon.
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