Les SUV c’est bien mais les vrais 4×4, c’est mieux ! Il est vrai que chez bien des constructeurs, les premiers ont remplacé les seconds, peu à peu chassés des espaces verts pour aller batifoler dans les espaces goudronnés.
Mais ce genre d’engin bien plus polyvalent que les SUV gardent une clientèle importante, notamment aux USA, que les spécialistes du secteur ne veulent pas perdre.
Le X-Trail doit donc jouer le rôle de baroudeur chez Nissan mais il doit aussi remplacer la version longue du Qashqai qui ne sera pas reconduite avec la seconde génération du SUV compact.
Mais le baroudeur change du tout au tout avec cette nouvelle génération en perdant les lignes taillées à la serpe de son prédécesseur pour une allure bien plus séduisante et qui s’inspire du confidentiel Murano.
Avec ce physique, le X-Trail prend quand même un visage SUV confirmé par l’absence de transmission intégrale en série.
Celle-ci reste toujours disponible en option mais le fait est significatif.
Cette troisième génération de X-Trail apportera cependant deux nouveautés techniques, la nouvelle plate-forme technique du groupe Renault/Nissan qui servira aussi pour le Qashqai 2 et le Renault Espace 5.
La seconde nouveauté est nommée Active Ride Control, suspension active qui surveille les irrégularités de la route pour adapter l’amortissement en conséquence.
Côté moteur, Nissan n’a encore rien communiqué à ce sujet mais on sait déjà qu’il devrait inaugurer la version bi-turbo du quatre cylindres 1.
6 litres dCi de chez Renault, qui devrait développer dans ce cas 160 ch au minimum.
Rien ne dit que Nissan importera le X-Trail avec une mécanique essence, cette version ayant très peu de chances de se vendre en Europe.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension