Pour espérer vendre des voitures en Californie, gros marché automobile aux USA, il faut impérativement que le constructeur propose au moins un modèle dit zéro émission dans sa gamme, autrement dit une voiture électrique.
ce qui explique que des constructeurs qui n’en possède pas propose pourtant là-bas de tels modèles, qui ne sont que des véhicules concurrents rebadgés..
Le marché américain étant vital pour Mercedes, le véhicule électrique était dès lors indispensable à l’Étoile.
Pour concevoir cette Classe B Electric Drive, Mercedes n’a pas été bien loin et a fait appel à l’un de ses partenaires techniques.
Mais alors que l’on aurait pu s’attendre à ce que le constructeur allemand fasse appel à Renault, c’est vers un autre constructeur moins connu qu’il s’est tourné, d’autant plus que Mercedes possède une petite partie de son capital.
C’est donc le californien Tesla qui s’y est collé pour concevoir cette Classe B zéro émission.
Cette Classe B électrique dispose d’atouts que n’offrent pas toujours les voitures concurrentes : elle possède par exemple un coffre et des places arrière préservées car la batterie, placée sous le plancher, n’empiète pas sur l’espace habitable..
Mercedes-Benz ne donne pas de chiffres concernant la puissance et la capacité de cet accumulateur au lithium-ion qui alimente un moteur de 130 KW.
Il confère à la Classe B électrique des performances plus qu’honorables : elle franchit la barre des 100 km/h en 7,9 secondes, atteint une vitesse maximale de 160 km/h sur autoroute allemande et affiche une autonomie flatteuse de 200 km en cycle européen.
En charge rapide, l’auto peut recharger l’équivalent de 100 km d’autonomie en une heure et demi.
Pour le reste, cette Classe B est strictement conforme au moteur thermique.
mercedes n’a pas communiqué de prix et n’a pas non plus dit si cette Classe B sera commercialisée ailleurs qu’aux USA.
Laisser un commentaire