Laissée autant à l’abandon que Lancia dans le groupe Fiat par son président, Sergio Marchionne, qui préfère visiblement les dollars de Chrysler aux euros de Fiat, la gamme Alfa Romeo doit composer avec seulement deux modèles, la MiTo, qui n’a jamais vraiment percé dans le segment si convoité des citadines dites Premium et la Giulietta, heureusement dotée d’une plastique fort aguicheuse.
Mais comme tout à chacun, la Giulietta a vieilli et on s’attendait à un profond restylage pour ce salon de Francfort, histoire de faire patienter les fans de la marque en mal de nouveauté.
Encore une fois, c’est raté car la diva d’Alfa doit se contenter du minimum syndical en matière de restylage, au point qu’il vaut mieux parler de mise à jour.
Tout au plus un oeil exercé remarquera la calandre qui perd sa barre horizontale supérieure chromée, une double sortie d’échappement revue et de nouvelles teintes de carrosserie.
Quand à l’intérieur, ce n’est pas mieux (ou c’est pire, c’est selon !) car, outre un nouveau volant, on remarquera juste un bandeau de planche de bord qui peut être assorti à la couleur du tissu des sièges et un nouveau combiné de navigation tactile.
bref, pour concurrencer Audi, comme le prétend Alfa, il faudra vraiment montrer autre chose car là, c’est vraiment mal barré…Côté mécanique, pas de révolution non plus mais on note quand même l’apparition d’une nouvelle variante de 150 ch et 380 Nm du quatre cylindres Diesel 2.
0 JTDm.
Bref, ce n’est pas encore aujourd’hui qu’Alfa Romeo va faire la une d’un salon automobile, hélas…
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension