Ce n’est un secret pour personne, Peugeot, à l’inverse de Citroën, connait de mauvaises ventes en Europe et sa santé financière est mauvaise, impliquant notamment la fermeture de l’usine Citroën d’Aulnay sous Bois.
Si les Chevrons s’en sortent bien mieux, cela ne change rien à la santé financière du groupe PSA car les résultats des deux marques sont fusionnés à tous les niveaux..
Face à cette situation, PSA s’est allié à General Motors, histoire de partager les coûts de conception, les moteurs et les plate-formes techniques en Peugeot et Opel notamment.
Mais cela risque de ne pas suffire car avec une chute de 17.
3 % des ventes sur un an, il va falloir trouver autre chose sur un plan économique.
La Chine, cet éternel eldorado pour les ventes de voitures, l’est aussi quand il s’agit de sauver une marque, Volvo peut en témoigner.
Et c’est bien sûr de ce côté que PSA pourrait se tourner en faisant appel à son partenaire technique asiatique actuel, Dongfeng.
Comme il se doit, le groupe français refuse de faire le moindre commentaire à ce sujet mais il n’y a pas de fumée sans feu, comme nous allons le constater à la suite..
Selon le journal économique Les Échos, les travaux préparatoires à une alliance ont déjà débuté, l’objectif étant de définir des scénarios de partenariat à l’international entre les deux industriels, tout en préservant l’alliance actuelle de PSA avec General Motors en Europe.
Rappelons que General Motors contrôle déjà 7 % du capital de PSA.
De plus, Les Échos évoquent deux options étudiées : la prise de participation directe de Dongfeng dans PSA dans le cadre d’une augmentation de capital et la constitution d’un joint-venture PSA-Dongfeng qui serait centré sur les pays émergents.
Le journal évoque notamment la nécessité de ménager les relations avec GM, ce qui risque de ne pas être simple…Bref, après avoir longtemps refusé un alliance, voire une fusion, avec Fiat puis avec Mitsubishi, PSA est bien obligé de changer d’opinion, n’ayant plus guère le choix des armes…
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