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Gran Turismo 6 : le test

Gran Turismo 6, GT6 pour les intimes, était attendu au tournant (oui, je sis, elle était facile celle-là…) car son prédécesseur avait quelque peu déçu en étant graphiquement limite.
Autant le dire tout de suite, ce nouvel opus de la saga Gran Turismo laissera les fans de la série sur leur faim même s’il contient de très bonnes choses..

Côté positif, le comportement des voitures a encore été amélioré avec un réalisme véritablement bluffant qui se traduit par un comportement de l’ESP (alias GSA dans le jeu) enfin réaliste.
Là où, dans GT5, il se contentait bêtement de freiner la voiture lorsque du patinage était détecté, il freine cette fois une seule roue qunad elle patine et il fait de même avec les deux, voire les trois ou quatre quand on a affaire à une transmission intégrale.
Bref, il est maintenant un véritable ESP et il sera d’une grande aide aux débutants dans le jeu.
Pour les graphismes, on note enfin une sérieuse amélioration dans la modélisation des circuits..

Là où certains, notamment le Nurburgring, pixellisaient dans GT5, rien de tout cela n’est visible dans GT6.
Il en va de même pour les voitures.
De plus, les nouveaux arrivants côté circuits sont fort bien rendus et on pourra même affronter le redoutable circuit australien de Barthrust, une référence dans le monde de l’endurance.
Pour le négatif, hélas, il y a du monde.
Commençons par le nombre de course, trop réduit, tellement réduit que j’ai mis une semaine pour les terminer toutes.
À moins que des mises à jour corrigent ce problème, c’est très décevant et curieux car les prédécesseurs de GT6 ne décevaient pas dans ce domaine.
Pour les voitures, on a certes 1200 modèles à sa disposition mais on peut en enlever au moins la moitié si l’on vire les doublons, et ils sont nombreux avec les versions non peintes des prototypes, les différentes versions des Mazda MX-5, Subaru Impreza, Nissan Skyline GT-R et j’en passe.
Autant proposer moins de modèles et mieux les présenter car certains j’affichent pas d’intérieurs du tout, se contentant de montrer un pare-brise entouré de noir…De plus, le mode B-Spec, qui vous transformait en directeur d’écurie, a disparu et c’est regrettable car il permettait d’allonger la durée de vie et montrait une facette relativement méconnue du sport automobile.
Pour terminer, même si l’ergonomie de la page principale du jeu s’est grandement améliorée, on ne peut s’empêcher de rester sur notre faim et de considérer GT6 comme une simple mise à jour de GT5.
Espérons maintenant que le suivant, GT7 sur PS4, soit vraiment à la hauteur de la légende Gran Turismo

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